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Publié le 18 Mars 2016

Le menhir de la Gambade à Chatillon sur Indre

Le menhir de la Gambade à Chatillon sur Indre

 

Le menhir de la Gambade à
 
Chatillon sur Indre
 
Près de la ferme du même nom, il mesure 1,70 mètres de hauteur, la croyance populaire voulait qu'il grandisse de quelques centimètres chaque année alors qu'en fait, c'est le sol qui se tassait sous le piétinement des bovins.
 
 
Note du webmaster: Le menhir d'aprés mes recherches est estimé avoir une hauteur de 1,70 m.La personne et ami qui a bien voulu posé à coté pour la photo mesure environ1,80 m.ce qui voudrait dire que la hauteur enterrée serait approximativement de moins d'un metre.Disons entre 0,50m et 1 m.D'aprés mon observation personnelle je penserai à beaucoup plus.
 
 

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Publié le 17 Janvier 2016

Sur la premiere photo.........(Marquée Berry)

 

Voici la carte du département de l'Indre tel qu'il apparaît quand il a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de l'ancienne province du Berri et de quelques parcelles du Poitou, de la Marche et de la Touraine.

On peut y voir qu'Ingrandes était en Poitou, que St-Benoît-du-Sault faisait partie de La Marche, et surtout que Châtillon-sur-Indre et Mézières-en-Brenne étaient en Touraine et pas en Berri (ou Berry tel qu'on l'orthographie aujourd'hui). Le cas n'est pas unique : la création des départements sous la révolution ne correspondait pas exactement aux territoires des anciennes provinces.

 

 

Sur la seconde photo......(Marquée Indre et Cher)

 

Cette seconde carte montre cette fois l'exemple du Berri : Poilly-lez-Gien était en Berri, il se retrouve dans le Loiret, de même, Boussac bien que berrichon est rattaché à la Creuse, Selles-sur-Cher et St-Aignan ne sont pas dévolus à I'Indre, mais se retrouvent en Loir-et-Cher. Bref, en ce qui nous concerne, nous ne vivons pas en Berri (ou Berry), mais en Touraine. Châtillonnais ou Macériens, nous sommes tous Tourangeaux !

 

 

Texte  photos et documentation de Pierre de Gosselin.

Un grand Merci à lui.

Chatillon sur Indre.Berry ou Touraine
Chatillon sur Indre.Berry ou Touraine

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Publié le 24 Juin 2012

Roch de Sorbiers, seigneur des Pruneaux

ambassadeur de France aux Pays-Bas


 

Lorsque la Belgique faillit devenir française

 

 

Roch de Sorbiers fut un ambassadeur français sous les derniers Valois. Il fut l’un des conseillers les plus écoutés du duc d’Alençon devenu plus tard Duc d’Anjou. Il fût chargé de négocier auprès des Etats Généraux des Pays-Bas l’accession au trône de c1584e pays du jeune prince, puis après la mort de celui-ci, de son frère Henri III (très occupé par ses passions particulières…). Sa mission, couronnée de succès, faillit à deux reprises amener la réunion de la Belgique à la France, mais les imprudences du duc d’Anjou, les indécisions  et tergiversations d’Henri III firent échouer le résultat final de cette belle négociation (1578 – 1595). Le Seigneur des Pruneaux (Roch de Sorbiers)  laisse une volumineuse correspondance avec les Etats, Guillaume d’Orange, le Roi de Navarre, le duc d’Anjou etc… Les pièces diplomatiques sous forme de pièces manuscrites (1579-1584) sont conservées à la Bibliothèque nationale (Fonds français 3284).

 

Voici ce que dit de lui le Président de Thou dans son histoire universelle (t.IX, pp 251 et 252) : « Celui qui négociait entre le Roi et les Etats était Roch de Sorbiers, sieur des Pruneaux, ancien  secrétaire du Duc d’Anjou, homme de probité et plein de zèle pour la gloire du nom français… Il n’était pas assez en crédit dans une cour où le Prince  ne songeait qu’à satisfaire ses passions particulières…. Sorbiers qui allait, venait de France en Hollande, déguisait aux Etats les véritables dispositions de la Cour de France et il les assurait que le Roi s’intéressait vivement à leurs  affaires. »

 

L’assassinat du Duc D’Orange

 

Brantôme  raconte (Tome II, p. 167, de ses « Grands capitaines ») que « Roch de Sorbiers, Seigneur des Pruneaulx, dînait chez le prince d’Orange  et M. de Laval, de Coligny et de Boanivet lorsque le moine de Jehan de Jaureguy assassina le Prince. Roch de Sorbiers  le défendit l’épée à la main et tua l’assassin le 18 mars 1582. » De Thou rapporte le même fait.


 

    * sources gallica.bnf.fr/ Bibliothèque nationale de France

                                              

                                                 Documentation réunie par

                                                 Sylvain du sorbiers de la Tourrasse

                                                              

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Publié le 10 Juin 2012

La Vendée de Palluau

 

Pierre Alexandre de Sorbiers

 

Les Sorbiers sont originaires du Berry où ils possèdent en 1789 divers fiefs et seigneuries, et notamment ceux des Pruneaux, du Breuil, de Pouzieux, de Manson, de Varennes, de Maubois, de Saulnay et de la Marchandière.

 

Pierre-Alexandre de Sorbiers  assiste à Tours, en 1789, aux États-généraux de la noblesse. Sa gentilhommière de La Marchandiere, datant du XVIème siècle, possède un souterrain la reliant au château de Palluau. Dans la cour de cette ancienne demeure, un colombier carré témoigne d'un certain statut seigneurial de la Marchandière.

 

Le 16 nivôse, une lettre de l'administration de Mézières signale « l'esprit de fermentation qui règne dans la commune de Saulnay, les messes clandestines célébrées par des prêtres coureurs, notamment à la Marchandière chez le citoyen Sorbiers, ex-noble qui s'attache à propager les principes contraires au bon ordre ». On ajoute que « dans ces réunions on s'y rend armé, qu'on s'y répand en propos séditieux et contre-révolutionnaires et qu'on n'attend que l'occasion pour faire du pays une nouvelle Vendée »

 

Un conseil de guerre tenu à Buzançais (Indre), le condamne à mort, le 21 germinal, an IV « pour avoir donné asile à des émigrés, à des prêtres, fait dire dans son château des messes clandestines, été l'instigateur et l'un des chefs du mouvement royaliste de Palluau. »  Il est immédiatement fusillé (1) et meurt en bon chrétien victime de son dévouement à la cause qu'il sert.

                                                               

                                                                           Encyclopedie Larousse.fr_-_Article/11023871

 

 

                                                             

Marie-Anne de Lanet, veuve de Pierre Alexandre du  Sorbiers, fut aussi jugée et condamnée. Elle restera emprisonnée pendant un an ainsi que ses deux fils, Jacques et Louis. Leur château fut rasé et tous leurs biens confisqués.

 

(1)   Pris les armes à la main, il fut exécuté  sur le champ de foire de Buzançais. Refusant qu’on lui bandât les yeux, il demandera à commander lui-même le peloton d’exécution.

                                                                                                        

 

 Archives familiales

 

 

Auteur :Texte et archives de Sylvain du Sorbiers de  la Tourrasse

 

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Publié le 1 Juin 2012

Le Pié de Bourges

Le Pié de Bourges est un monticule calcaire de 600 à 700 mètres de longueur sur 40 mètres de hauteur, situé sur le bord de l’Ozance *, au nord-ouest de de Clion, et qui par son isolement absolu, à l’apparence d’un mouvement de terrain factice. La légende suppose que Gargantua ,revenant de Bourges, se serait arrêté à cet endroit pour secouer la terre fixée à ses chaussures, et qu’un de ses pieds aurai déposé cette dépature, tandis que le second aurait lancé à toute volée deux ou trois fragments qu’on voit à deux lieus de là, près du bourg de Murs .Cette fable a pris évidemment naissance dans l’incontestable séjour que Rabelais fit à Palluau et chez les moines de Saint Genou. Dans son poème  pantagruélique, on retrouve, en maints endroits, les noms de Palluau, Onzay, Saint Genou, Villebernin, Brise-paille, etc…C’est de cette dernière localité que le joyeux curé de Meudon fait venir la horde vieille qui aida gargamelle dans son gigantesque enfantement. Le mot Pié  (Podium, tertre, colline)  a dû également contribuer à cette équivoque.

Les flancs du Pié de Bourges offrent la trace d’anciennes carrières dont l’une était, dit-on, munie d’une porte en fer et s’avançaient jusque sous le domaine de la Gabillère, au bout du parc de l’Isle Savary. Il n’y a pas longtemps, on voyait au sommet du Pié de Bourges, une croix marquée sur la carte de Cassini**, qui était un objet de vénération et de superstition de la part des mères dont les enfants tardaient à parler. Pour que son nourrisson obtint le don de la parole, la mère devait le prendre à son cou ,acheter une écuelle de terre toute neuve, sans débattre le prix du marchand ;puis sans prononcer un mot pendant tout le pèlerinage ,venir dire sa prière devant la croix du Pié de Bourges .Enfin ,de retour au logis ,elle devait faire manger à l’enfant une " rôtie" au vin préparée dans l’écuelle de terre, et pouvait ensuite s’endormir tranquille sur l’avenir oratoire de son poupon.

Texte de Just Veillat (1930) retranscrit pour le site par JP

* L'Ozance est une petite riviere qui passe à Clion

 

** La carte de Cassini ou carte de l'Académie est la première carte générale et particulière du royaume de France. Il serait plus approprié de parler de carte des Cassini, car elle fut dressée par la famille Cassini, principalement César-François Cassini (Cassini III) et son fils Jean-Dominique Cassini (Cassini IV) au XVIIIe siècle.

L'échelle adoptée est d'une ligne pour cent toises, soit une échelle de 1/86400 (une toise vaut 864 lignes).Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. Les trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail. La carte ne localise pas précisément les habitations ou les limites des marais et forêts, mais le niveau de précision du réseau routier ancien est tel qu'en superposant des photos satellite orthorectifiées aux feuilles de la carte de la France on obtient de spectaculaires résultats.Le travail des Cassini laissa même son empreinte sur le terrain où l'on trouve encore aujourd'hui des toponymes dits « Signal de Cassini », qui révèlent les lieux où s'effectuèrent les mesures de l'époque. Ces points de repères correspondent aux sommets des mille triangles qui formaient la trame de la carte de Cassini.De nos jours, les chercheurs consultent fréquemment les feuilles de la carte des Cassini, soit sa forme papier en salle de lecture du département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France, soit sa forme numérique en ligne (voir Liens externes). Elle intéresse tout particulièrement les archéologues, les historiens, les géographes, les généalogistes, les chasseurs de trésors et les écologues qui ont besoin de faire de l'écologie rétrospective ou de comprendre l'histoire du paysage.

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Publié le 29 Mai 2012

Documentation-historique 5331

  Documentation-historique 5319

Bonjour à tous et toutes

  

Je vais dans les lignes qui vont suivre vous emmener et vous transporter dans un temps qui était à peine hier pour la ville de Chatillon. Vous verrez au fil des mots apparaitre des noms, des professions  qui vous rappelleront des êtres, des lieux ou des occupations qui finalement n'étaient pas très lointaines.

La promenade en ville va commencer non pas par des lieux, mais par des professions et métiers anciens qui ont disparus, mais dont encore beaucoup d'entre vous se souviennent…..ou se souviendront.

Dans chaque ville il faut acheter des meubles, en " 1938", Chatillon comptait pas moins de 6 marchands d'ameublement ((Chichery,Jollet Lucas,Minaret,Reignoux,Moreux).Quant aux armuriers la profession était représentée par 4 commerces (Raynaud,Santoir,Théret,Roi).

Maintenant rappelez-vous, mais si faites un effort, le magasin " A la ménagère" place Locarno.

Nous avons vu tout à l'heure les chasseurs, maintenant passons aux pécheurs. Quatre magasins proposaient leurs services pour taquiner le goujon .Les garages étaient bien représentés ainsi que les banques. Pour celle-ci, quatre n'étaient pas de trop.

Vous commencez surement  à trouver la liste "barbante", mais si je vous disais qu'un certain Marcel Pain lui s'occupait de……bal. Et oui à l'époque l'on s'amusait aussi.

Dans une autre sorte, il ne faut pas oublier un secteur maintenant disparu, les entreprises de battages (Marais,verdier,Lamoureux,Parot).Les bouchers (10),boulangers (Auroux,Bonnet,Chassagne,Dardenne,Vve Perret,Poupault ) ,ah oui moi dans tous ces derniers ,j'en ai connu …un.Dardenne .Le vrai boulanger à l'ancienne, qui faisait un pain…..hummmmmmmmmmm, délicieux, par contre il ne faisait que le pain, pas le ménage. Pardon ,mais ce sont des souvenirs de gosse. Il était,  ce monsieur, aussi bon que son pain.

Passons maintenant à un autre métier disparu. Les bourreliers .Rappelez-vous de MM Girault,Mauvenu,Moreau,Papon,et Bassinet. Personnellement j'ai connu le premier d'entre eux.

Un secteur en pleine expansion à l'époque, les cafés. J'en ai compté……26.Oui ma brave dame. Pour 3300 habitants de l'époque cela faisait quand même beaucoup. Je passerai rapidement à côté des chapeliers (2), les marchands de charbons (5) ,les charpentiers (4),et les marchands de chevaux, représenté par M.Verdier Auguste.

Saviez-vous qu'il y avait en 1938,10 couturières en ville. Etonnant !

Les épiciers étaient aussi largement représentés avec 15 magasins. Sur le nombre, un que j'ai bien connu, était le magasin Leconte qui se situait à Saint Antoine .Bien en vue des passants.

Un autre métier, qui lui sentait……mauvais. N'oublions pas l'équarisseur, j'en sais quelque chose, quand le vent était du mauvais côté, ça sentait pas bon.

Un autre métier disparu, les "ferblantiers". Une profession très présente, les marchands de grains (Bougaud,Monet,Mauvenu).

Les hôtels, étaient à l'époque au nombre de trois. Hôtel de la promenade, l'hôtel de l'Europe, et l'hôtel Lanchais route de Chateauroux. Sauf erreur l'hôtel de l'Europe à Saint Antoine  est devenu l'hôtel de la Tour.

N'oublions pas les "modistes" qui étaient au nombre de 4.

Un autre métier disparu. Sabotier (Philippeau,Hocdé,Gautier).Le tonnelier est lui aussi partit dans le brouillard, suivi du vannier, ainsi que le marchand de TSF.

Maintenant comme vous avez été bien sage ,je vais vous dire un ou deux secrets. D'après ma petite enquête, en 1938 à Chatillon, il y avait…..environ 90 abonnés au téléphone .Un autre secret vous savez qu'à l'époque les numéros étaient très court, et celui qui avait le numéro 1 était…….l'hôtel de la gare. L'hôpital avait le 31.La mairie avait le 23.Le notaire le 34.Quant au Docteur Cluzeau, le 12, et le Dr Rochette le 47.Inutile d'appeler.

J'espère vous avoir conduit dans une autre dimension, celle du passé.

 

Texte et recherches de JP

NB: Si vous avez des témoignages ils sont les bienvenus.

 

 

 

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Publié le 25 Mai 2012

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Monument commémoratif

  Photo de Jean Faucheux ©

La Journée des sabots

 

 

 

La journée du 25 ventôse an IV (15 mars 1796), devait être décisive. La foule était rassemblée sur la place de Palluau qui était devenue le centre de l’insurrection. Le matin, on avait sonné une nouvelle fois le tocsin et l’église et la place devenait insuffisante pour le nombre de combattants qui arrivaient de tous les environs.  Après la messe dite par le curé Estevannes et un sermon plus militaire que religieux, les sentinelles du château signalèrent dans le lointain une colonne d’infanterie, venant de Châtillon, et semblant se diriger sur Palluau. En un instant les abords de l’autel furent désertés. Tous les regards se tournèrent inquiets vers la route de Châtillon à Buzançais,  au-delà de l’Indre qui coule en contrebas de Palluau  bâti sur une barre rocheuse. Arrivée au point critique de l’embranchement du chemin de Palluau, la colonne poursuivit sa route s’en même jeter un regard vers les insurgés.

  

Une immense clameur de soulagement couvrit le village. Mais bientôt de toute part on cria aux armes ! Il faut les empêcher de rejoindre Buzançais! Les chefs, qui avaient envie d’en découdre donnèrent l’ordre de former les rangs et de gagner les bords de la rivière, qu’il fallait franchir avant tout. L’Indre à cette endroit est assez large et profonde, et la traversée ne se faisait alors que sur des planches lancées sur des pieux enfoncés dans le lit de la rivière et au moyen d’un bac qu’on tractait d’un bord à l’autre avec une corde. Les cavaliers suivirent la rivière pour rejoindre un gué situé en aval. Il fallut au moins une heure à la troupe à pied, forte de deux à trois cent hommes auxquels s’étaient joints des femmes et des enfants, pour passer la rivière et se mettre à courir vers Buzançais distant de trois lieues environ et tacher de rejoindre la troupe.

 

On eu beau prendre les raccourcis, lorsque le groupe arriva sur le grand chemin de Tours à Châteauroux comme on disait alors, la troupe qui avait allongé le pas, avait toujours une bonne lieue d’avance ; à chaque haut de côte, le groupe les apercevaient sur la côte suivante, mais  il fallait se rendre à l’évidence, il était impossible de les rejoindre.

  

Lorsque le groupe d’insurgés maintenant rejoint par les cavaliers  arriva en vue de Buzançais, le Général Fauconnet donna l’ordre de s’arrêter. Normalement, du haut de la côte où il se trouvait, il aurait dû voir la troupe au-devant de lui. Il sentit le piège. Au bas de la petite vallée qu’il avait à ses pieds, la route bordée de marécages traversait un modeste ruisseau sur un pont de bois très étroit. Il comprit que les gendarmes qui n’avaient pas eu le temps d’entrer dans Buzançais s’étaient certainement embusqués sur la crête opposée. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’en fait, le Général Desenfants, averti de l’arrivée de la troupe, était venu au-devant d’elle avec ses gendarmes, décidé par tous les moyens d’empêcher  les insurgés d’entrer dans Buzançais et qu’il venait de faire la jonction avec le bataillon de Tours.

 

Conscient du piège, le général Fauconnet demanda à son groupe de chanter un chant au Roy. C’est alors que du haut de la crête opposée, militaires et gendarmes entonnèrent la Marseillaise. Après quelques instants d’hésitation, le général Fauconnet compris qu’il ne pouvait plus reculer et décida de donner la charge. Cavaliers et insurgés s’élancèrent au-delà du pont de bois mais le groupe n’avait pas encore finit de le traverser qu’un feu nourrit faucha les premiers rangs. En quelques secondes tout le groupe se mis à refluer en même temps, mais le pont était trop étroit. Ce fut un véritable carnage. Lorsque la troupe cessa le feu quatre-vingt insurgés, hommes, femmes, enfants, les uns tués par balle, les autres écrasés gisaient aux abords du pont. Les plus jeunes et les plus valides comprirent que pour s’en sortir il fallait tenter sa chance par les marécages. Beaucoup se noyèrent, d’autres, comme notre colporteur réussirent une fois à l’abri des balles à regagner la terre ferme et à se sauver.

 

Dans leur hâte, ceux qui purent se sauver abandonnèrent leurs sabots tout au long de la route vers Palluau. On appela ce jour, la journée des sabots.

 

 

Source:Texte de Jean Faucheux

Avec son aimable autorisation

 

  Note de JP:Tous les renseignements complémentaires sur cette page d'histoire seront les bienvenus.

 

 

 

 

 

 

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Publié le 25 Mai 2012

Le rôle de départ de Chatillon sur Indre

 

 

Pour conter cette histoire de la Vendée de Palluau, nous disposons de deux sources. La première, très classique, est celle des archives départementales du département de l’Indre, avec les minutes du procès qui suivit la bataille de Buzançais. La seconde, plus romancée, mais peut-être aussi proche de la vérité, est le livre qu’a publié en 1858 sur ces évènements, Just Veillat :  « La Vendée de Palluau, souvenir de l’an IV en Berri », écrit d’après le récit que lui fit en 1848, dans la diligence qui les emmenaient de Châteauroux à Tours, un honnête commerçant de Clermont-Ferrand, qui s’était trouver bien involontairement à l’époque des faits, au centre de cette histoire.

 

Notre commerçant  n’était en ce printemps de 1796, qu’un simple colporteur qui deux fois l’an, quittait Clermont-Ferrand pour Tours en passant par Châteauroux. C’est en revenant de Tours, sur la route entre Loches et Châtillon-sur-Indre, qu’il se trouva à faire la route avec deux jeunes soldats qui revenaient de Nantes en permission; (en fait ils étaient déserteurs) l’un, Jean Bonami, fils de Louis Bonami, garde Champêtre de Clion et un certain Léonard, qui tout pressé revenait voir sa belle à Palluau. Ils étaient du même âge et au bout d’une lieue de route ensembles, ils étaient devenus amis.

 

Après avoir passé la nuit dans une auberge à Châtillon, les trois compères arrivent à Clion chez les parents de Jean Bonami qui était garde champêtre et dont la femme tenait  une auberge au village du Pont-de-Pierre, sorte de faubourg  à l’entrée du bourg de Clion. Curieusement, toutes les maisons étaient fermées. Seule une vieille femme qu’ils rencontrent dans la rue leur apprend « que tout le monde est parti à une messe clandestine, car c’est aujourd’hui dimanche ». Est-ce qu’il y a encore des dimanches lui dit le fils Bonami, en l’an IV de la République, avec les décades et les décadis ?

 

Cette arrivée à Clion que nous décrit le colporteur se passe début mars, et l’on voit que les messes clandestines se déroulent alors en plein jour. Aux appels des municipalités qui s’inquiètent de voir se développer l’agitation, l’administration  a toujours répondu jusqu’à présent qu’elle ne disposait d’aucun moyen supplémentaire à envoyer. Ce n’est vraiment qu’au début mars qu’elle commence à réagir. D’une part, elle regroupe ses forces de gendarmerie à Châtillon et demande instamment à Tours de lui envoyer des renforts. De plus elle envoie le général Desenfants, prendre la direction des opérations à Buzançais . Malheureusement, il est déjà trop tard. Les esprits se sont échauffés. Bien des gens comme « Crève Bouchure », le père de Jean Bonami, qui aux agitateurs royalistes venus l’enrôler quelques jours plus tôt déclarait : « On voudrait bien mieux, mais on craint plus mal… », finirent par se joindre à l’insurrection.

 

C’est en effet semble t-il au tout début du mois de janvier 1796, que les premiers, les administrateurs municipaux du canton de Chatillon-sur-Indre, alertèrent l’administration départementale sur l’agitation qui se développait dans la région et commençait à les inquiéter. Dans une note du 13 nivôse de l’an IV (3 janvier 1796), ils signalent « des rassemblements nocturnes, dont le but est d’entendre des messes par des prêtres qui leurs sont inconnus ».

 

 Le 16 nivôse  (6 janvier 1796), l’administration municipale  de Mézières-en-Brenne, « attire également l’attention des citoyens administrateurs du département de l’Indre, sur le fait qu’il existe sur la commune de Paulnay, la plus grande « fermentation », qu’il se dit des messes clandestines, par des prêtres coureurs, notamment à la Marchandière, chez le citoyen Sorbiers**, ex-noble, contre lequel il y a présomption qu’il s’attache à propager des principes contraire au bon ordre ; que dans ces divers rassemblements, se rendraient des citoyens armés ; que quelques-uns d’eux y répandraient des propos les plus séditieux et les plus contre-révolutionnaires, en s’expliquant qu’ils n’attendaient que l’occasion pour faire de ce pays une nouvelle « Vendée ».

 

Le 11 ventôse de l’an IV (1er mars 1796), c’est au tour de l’administration de Levroux de «  s’alarmer des bruits qui circulent depuis quelques jours et s’accréditent de plus en plus dans nos environs. Une fermentation sourde et machinée par des hommes coupables est sur le point d’éclater et de former au milieu de nous, une nouvelle Vendée ».

  

Que se passe-t-il donc en Berry, dans cette région qui va de Mézières-en-Brenne à Écueillé, en passant au centre par Palluau en ce début de printemps de 1796. En fait, la  guerre de Vendée est sur le point de se terminer, et quelques agitateurs, plus ou moins mandatés par les chefs royalistes tentent  de prolonger l’insurrection dans les régions qui jusqu’alors n’avaient connus aucun désordre. Ce fut le cas en particulier en Berry, d’une part dans la région de Sancerre et surtout dans le département de l’Indre dans la région de Palluau.

 

Contrairement à la Bretagne et à la Vendée, le clergé du Berry avait accepté dans sa grande majorité, la constitution civile du clergé. Seuls quelques prêtres réfractaires s’étaient cachés dans les campagnes. Dans la région, deux prêtres, les abbés Floret et Héraudet, avaient trouvé un asile contre la déportation à Palluau  et s’y étaient  créer une grande influence. On signale aussi dans la région, le curé Estevannes, prêtre insermenté de la commune de St Martin près de Loches, l’abbé Giraudon, ancien chanoine de l’église Saint-Ursin à Bourges. Le plus actif est le curé Rachepelle, ex-desservant de Rivarennes dans l'Indre, réfugié dans les environs de la Marchandière. Le jour, habillé en bûcheur, il allait au bois avec les paysans. La nuit, il courait les domaines pour célébrer des messes clandestines.

Mais, le plus influent est sans nul doute l’abbé Floret déjà cité, prêtre d’origine auvergnate, à la fois très éloquent et persuasif, « le plus astucieux et le plus dangereux » dira l’administration. « Le curé Floret, par l’emprise qu’il avait su se créer depuis trois ans dans le canton, passait aux yeux des villageois, comme un homme considérable, et lorsque les malheurs publics firent tourner les regards vers le passé, nul mieux que lui ne sut les persuader qu’après avoir aboli le trône, les législateurs voulaient anéantir la religion. Bientôt, il leur fit entrevoir un avenir meilleur, leur raconta les efforts de l’héroïque Vendée, et, en peu de temps, leur communiqua son zèle et ses espérances, ses illusions sincères ou intéressées. »

 

Depuis quelques temps également, on constate aussi que les fenêtres des châteaux s’ouvrent de nouveau. A l’évidence, quelques nobles de la région qui s’étaient cachés pour éviter l’exil, commencent à reparaître et comme le pouvoir central semble  ne pas vouloir réagir, quelques-uns s’enhardissent et poussent les habitants plus ou moins ouvertement à la révolte. Les bruits les plus fous commencent à circuler dans les campagnes. On signale la présence à la Marchandière, d’un certain général Fauconnet. Dans les premiers jours de mars, arrive également un cavalier, grand et bel homme, botté et éperonné, avec un superbe manteau rouge et des pistolets dans ces fontes. L’on va jusqu’à faire courir le bruit qu’il s’agit du comte d’Artois, frère de Louis XVIII.  En fait, ce personnage étranger également hôte de la Marchandière sous le pseudonyme de Barrault est en réalité comte de Boisdais, émigré de Touraine, passé dans le département de l’Indre pour y propager l’agitation. Parmi les agitateurs, se trouvent également des soldats déserteurs, qui disent qu’ils étaient d’accord d’aller sur le Rhin défendre les frontières de la France, mais qu’ils n’ont pu accepter ce qu’on veut leur faire en Vendée.

 

Au début, l’on parle beaucoup sans se prendre trop au sérieux, mais peu à peu, l’insurrection s’organise. Lors d’une messe clandestine à la Marchandière au début mars, le curé Floret, « après avoir longuement tracé le tableau des souffrances et des devoirs du chrétien militant, devient plus explicite et annonce, en terme précis, que l’heure de l’action était arrivée ; que l’on avait plus qu’à se distribuer les rôles, et à écouter le mot d’ordre des chefs. A ces chefs ajouta t’il en terminant, d’une voix éclatante, à ces chefs appartenait le danger et l’honneur de montrer le chemin, sous la bannière de la Royauté et de la Religion. A ces mots, et comme dernière image de sa péroraison, il déploya tout d’un coup un drapeau blanc, jusque-là caché sous l’autel improvisé, et dont il fit flotter au-dessus de sa tête, les plis ornés de l’écusson « fleurdelisé ». Notre colporteur qui en fut le témoin, ne  put  dire à ses compagnons de voyage son émotion et l’immense effet que fit  cette apparition, pour la première fois dans une messe clandestine. Ce fut dit-il une explosion frénétique de battements de mains, de trépignements en l’honneur du Roi et de la religion

 

Dans la nuit du 18 au 19 ventôse an IV, un rassemblement assez considérable de gens armés (environ 150 hommes, dira l’acte d’accusation) se portèrent sur Clion, près de la maison du citoyen Franquelin-Dubreuil, «sous la conduite d’un homme à cheval , orné d’un chapeau à panache » (le comte de Boidais dira l’acte d’accusation)…L’air retentissait des cris de Vive le Roi, vive la religion ; à bas les bleus, à bas la République ». Après avoir essayé de parlementer, l’honnête administrateur eut le temps d’escalader le mur de son jardin et de prendre la route de Châtillon pour se réfugier à la gendarmerie. 

 

Après ce  premier coup de main, des groupes parcourent la campagne à plusieurs lieues autour de Palluau, enrôlant de façon plus ou moins volontaire tous les hommes capables de porter les armes. Les groupes avaient ordre aussi de rechercher armes et de munitions, de réquisitionner les chevaux. Chaque paroisse devait apporter sa contribution. C’est ce jour-là qu’un groupe de cavaliers conduit par un certain Audoin, subtilisa leurs chevaux à cinq gendarmes de Pellevoisin, qui s’étaient arrêter se rafraîchir dans une auberge. De retour au quartier général de l’insurrection, ce fut l’excitation générale ; L’un proposait de marcher sans désemparer sur Buzançais, afin de couper toute communication avec la tête du département, tel autre voulait s’assurer de Châtillon. Le général Fauconnet tempéra tout le monde. Les rapports qu’il avait reçus lui apprenaient que l’administration centrale avait commencé à réagir, qu’elle réclamait à cor et à cri, quatre compagnies d’infanterie au général commandant la place de Tours et que comme on le disait depuis quelques jours, le général Desenfants venait d’arriver à Buzançais, pour renforcer le capitaine Vezien et diriger lui-même les opérations. Certes, tout cela dit-il est la preuve du désarroi de l’administration et du gouvernement,  mais pour le moment, il est préférable pour nous  de s’assurer d’Écueillé et de Châtillon et il proposa d’y envoyer des éclaireurs pour s’assurer du soutien de la population.

  

 

C’est le 22 ventôse an IV de la République (12 mars 1796), que l’action  commencera réellement. Elle dura quatre jours. A l’illusion et l’enivrement collectif, suivra tout à coup les regrets, la crainte et la douleur. Ce samedi donc, lorsque notre colporteur arrive au quartier général à la Joubardière, accompagné de Crève-Bouchure (Bonami le garde-shampêtre car Jean Bonami et son ami Léonard sont en prison à Châtillon, ayant été arrêtés par les gendarmes comme déserteurs), l’agitation est à son comble. Toute la nuit, on a fourbi les armes et fondu des balles avec le plomb détaché du toit du château de Palluau. C’est alors qu’un bûcheur de Préaux, au grand trot d’un cheval de labour, crie aux armes en annonçant que vingt gendarmes enlevaient plusieurs habitants avec le curé de la paroisse et  qu’ils les conduisaient à Châtillon. Une demi-heure après, le tocsin sonnait à Palluau et une colonne d’une trentaine de cavaliers suivie d’hommes à pied, aux ordres du général Fauconnet, s’élançait vers Châtillon pour couper la route aux gendarmes.

 

 

Mais il était trop tard, et le groupe furieux allait faire demi-tour lorsqu’il apprit que le lieutenant Robert, avec quelques gendarmes s’était arrêté chez le citoyen Pocquet au village des Fourneaux. Se voyant encerclé, le lieutenant Robert fit face courageusement lorsqu’un jeune homme de la bande s’avança vers lui. L’altercation  se transforma bientôt en corps à corps, qui amena l’explosion volontaire ou involontaire du pistolet de  l’officier. Le jeune homme, la main ensanglantée s’éloigna en criant au secours ! C’est alors que plusieurs coups de feu se croisèrent  et lorsque je rouvris les yeux raconta le colporteur, je vis le lieutenant et un autre gendarme couchés sur le carreau. La rentrée à Palluau fut triomphale et les curés Floret, Héraudet et Giraudon, ouvrirent l’église et entonnèrent un Te Deum.

  

Depuis l’entrée en campagne, le tableau s’était assombri. Aux Fourneaux, le sang avait coulé mais les gendarmes n’avaient été que blessés. Mais voilà que l’on apprend à Palluau qu’un jeune homme nommé Sournain, qui refusait de répondre aux cris de Vive le Roi, vient d’être tué. On rapporte bientôt qu’un mendiant caché dans un buisson près de l’Indre vient d’être jeté à l’eau , car on l’a pris pour un espion des républicains. « C’est alors qu’un bon nombre de personnes que la curiosité  seule avaient entraînées, rentrèrent chez elles, bien décidées à éviter désormais les émotions de la rue. »

  

Le lendemain, 23 ventôse, les chefs parurent plus déterminés que jamais. Une colonne dont faisait partie notre colporteur se mit en route vers Écueillé, et y fit une entrée triomphale après quelques coups de fusil et trois agents républicains restés sur le carreau. En chemin, le groupe n’oublia pas de secouer les plus tièdes et de chercher des armes. « Courbés sur les plans et les paperasses, les chefs concertaient la suite de leurs opérations, écoutaient les rapports des éclaireurs, dépêchaient émissaires sur émissaires aux agents des communes, aux gentilshommes retardataires, pour les sommer de rejoindre à Palluau les braves royalistes triomphants à Écueillé ». Inutile de décrire l’enthousiasme du retour sur Palluau et la folle ivresse d’une foule livrée à elle-même et qui jusque-là semblait croire que la France se disposait à secouer définitivement, le joug de la République.

 

 

** un complément d'information est en préparation

 

Source:Texte de Jean Faucheux

Avec son aimable autorisation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 22 Mai 2012

Documentation-historique 5317

 

 

La Tannerie Edmond Perrigault

 

La maison Edmond Perrigault, Tannerie Mégisserie et Laines fut fondée en 1860, par Perrigault, Père du titulaire actuel ** , et reprise par celui-ci en 1905.L'usine qui couvre une superficie de 2 hectares, occupe près de 100 ouvriers, est pourvu des machines les plus modernes. La maison s'est spécialisé dans la fabrication du " mouton glacé pour la fabrication des ceintures chaussures et des vêtements" et à acquis dans cette branche une réputation universelle.

Elle fabrique également la basane*** pour tous les usages, bourrellerie, basane pour chaussures,  basane vernie, basane lissée pour reliure et travaux d'art.

La laine, classée avec soin, est vendue pour des emplois divers: laine cardée, peignée, et pour matelas.

 

C’était en ……..1938

 

 

Mise en page et doc personnelle de JP

 

** rappel, le récit se situe en 1938

***Basane:

La basane est une peau de mouton tannée avec des substances végétales qui sert à couvrir les livres et à d'autres usages. En matière de reliure, la basane est utilisée pour les reliures ordinaires de teinte naturelle. De qualité médiocre, la basane offre une durée de vie bien moindre que les reliures en maroquin, en veau ou même en chagrin.

Les noces de basane symbolisent les 31 ans de mariage .

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Publié le 21 Mai 2012

Cartes postales Chatillon .22.

  

Hommage à Chatillon Sur Indre

 

Comme un visage ami, Chatillon me sourit

Et j’aime son sourire, joli comme un beau page,

Sa grande urbanité, son franc et doux langage

Sa grâce et tout son cœur, et son rustique esprit !

 

C’est la bonté qui coule en ce coin du Berri

Comme l’Indre discret sous l’ondulant feuillage !

C’est la beauté qui flotte au sein du paysage

Dans le nimbe immortel de l’horizon fleuri !

J’aime de la cité l’âme calme et tranquille

,le vieux «  mail » ou jadis l’on s’amusait aux quilles

Et que hante aujourd’hui tout un peuple enfantin !

Je prise son donjon, son château, son église !

Je veux chanter aussi son « vin rosé » qui grise

Et le divin cristal des beaux yeux féminins

 

Auteur : Saint Andhré

 

Mise en page de JP

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Publié le 21 Mai 2012

 

Documentation-historique-5318.JPG

 

 

Les industries à Chatillon sur Indre sont représentées par deux importantes maisons : 

Les Grandes minoteries du Centre et la tannerie Perrigault.

 

 

Les Grandes minoteries du Centre.

 

Crées en 1872 par MM Gervais, les Moulins de Chatillon ont été repris en 1903 par M. Jacques Mirault qui les a exploités jusqu’en 1928, date à laquelle ils ont été mis en société anonyme actuellement dénommée Grandes minoterie du Centre. Cette société est également propriétaire du moulin de L’Isle Savary, à Clion sur Indre, et du moulin de Lége,à Saint Hippolyte (Indre et Loire).Ces établissements ,relativement importants pour une région comme la nôtre, occupent de 90 à 100 ouvriers et employés. Outre le trafic intense qu’ils effectuent par fer, leurs nombreux camions rayonnent dans les environs de Chatillon, ou sont les meilleures régions productrices de blé du Centre. Les appareils de meunerie de ces usines sont constamment renouvelés et ceux en services actuellement sont les plus récents et les mieux perfectionnés, ce qui vaut aux Grandes minoteries du Centre une très grande réputation pour ses farines de boulangerie et sa farine extra-supérieure de biscuiterie, qui est la spécialité du moulin de Chatillon.

 

C’était en ……..1938

 

 

Mise en page et doc personnelle de JP

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Publié le 21 Avril 2012

Registre-Mairie.JP--9-.jpg

 

 

L’an mille huit cent trente-deux, le quatre mai

Vu l’article de la loi du 22 juillet 1791      

Vu les mercuriales ou prix moyens des grains vendu au marché de cette ville du 4 mai 1832

A taxé le pain ainsi qu’il suit :

Première qualité : 45 centimes

Deuxième qualité : 40 centimes

Troisième qualité : 35 centimes

 

………………. Le kilogramme équivalent à deux livres ancien poids.

Il est fait défense aux boulangers et tous autres de vendre le pain au-dessous  de la taxe

Sous peine d’être poursuivi et condamné conformément aux lois.

Fait à la mairie de Chatillon sur Indre jour et an que dessus.

 

Signature : Sauf erreur le signataire s’appellerai………….Boulanger

 

NB : Remerciements à Monsieur le Maire et aux  services et personnes de la mairie de Chatillon qui m’ont permis d’accéder à cette documentation.

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Publié le 14 Avril 2012

 

  

Le fait pour une ville de pouvoir dans ses armes arborer le "chef ** de France" est le privilège accordé aux villes royales, statut que Châtillon va conserver de 1205 -(accordé par Philippe II, Auguste après l'annexion au domaine royal de la Touraine reprise sur Jean Sans Terre, deuxième fils d'Henri II Plantagenêt)-  jusqu'à la veille de la Révolution lorsque Louis XVI, en 1783, érige la baronnie de Châtillon en marquisat de Chaillou, au bénéfice de Antoine-Jean Amelot de Chaillou, troisième du nom pour Châtillon. En fait la perte du statut de ville royale a entraîné de nombreux problèmes dont le plus important était le remplacement du siège de la justice royale (bailliage et présidial) par une justice seigneuriale (simple bailliage), problèmes tellement complexes que rien n'était abouti en 1789, on peut donc considérer que Châtillon a été ville royale de 1205 à la fin de l'ancien régime.

 

** En héraldisme le "chef" est la bande horizontale qui constitue le sommet d'un blason lorsque cette bande existe ce qui n'est évidemment pas toujours le cas. Le "champ" du blason (la zone verte sur le blason de Châtillon) peut couvrir tout le blason. Le "chef" dit "de France" est une bande bleue sur laquelle sont surchargées trois fleurs de lys de couleur or. C'est le fait que Philippe II Auguste ait déclaré Châtillon-sur-Indre ville royale en 1205 qui autorise la ville a avoir un "chef de France" sur ses armes. Le mot chef doit ici être entendu avec son sens primordial de "tête".

 

Source:JLG

 

 

Ecusson couleur

Ecusson NetB

 

Il existe deux versions de la légende héraldique,

1) "de sinople aux trois châteaux d'argent maçonnés de gueule, 2 et 1, au chef de France"
2) "de sinople aux trois châteaux d'argent, maçonnés de gueules, 2 et 1, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or"

 

Source:Dessin Jean-Jacques Brencklé, collection Jean-Louis Girault

 

L’Héraldique est la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries (ou armes). C'est aussi un champ d'expression artistique, un élément du droit médiéval et du droit d'ancien régime. Plus récemment, elle a été admise parmi les sciences annexes de l'histoire au même titre que la sigillographie, la vexillologie, la diplomatique...

L'héraldique s'est développée au Moyen Âge dans toute l'Europe comme un système cohérent d'identification non seulement des personnes, mais aussi en partie des lignées (le blason pouvant être transmis par héritage en traduisant le degré de parenté) et des collectivités humaines, ce qui en fait un système emblématique unique en un temps où la reconnaissance et l'identification passaient rarement par l'écrit.

Apparue au XIIe siècle au sein des membres de l'aristocratie, elle s'est rapidement diffusée dans l'ensemble de la société occidentale : femmes, clercs, paysans, bourgeois, communautés... Par la suite, on s'en est également servi pour représenter des villes, des régions, des pays, des corporations de métiers.

 

 

Note du modérateur:Remerciements à J.L. Girault pour son aide précieuse.

  

 

 

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Publié le 3 Avril 2012

  Armoiries

Documentation-historique 5206

 

Sceau des Sorbiers

Documentation-historique 5205

 

Documentation-historique 5205+

 

Blason des Sorbiers

Par la suite ont été ajoutées 3 sorbes d'or que l'on retrouve sur les armes des Sorbiers de la Tourrasse
blason De Sorbiers

 

Les Sorbiers de Touraine et Berry,

 

Une famille dix fois centenaire

La maison des Sorbiers est l’une des plus anciennes de Berry. Selon La Thaumassière  (in Histoire du Berry  1658) ce proverbe avait cours : « N’est gentilhomme à demy qui n’est Sorbiers de Touraine ou Berry ». La  première trace écrite de la maison de Sorbiers remonte à 1071 (Bibliothèque Nationale Mss Français 20230, p.266). Elle est due à Ganelon de Sorbiers qui atteste d’une donation faite à l’Eglise St Aoustrille (devenue depuis Eglise Notre-Dame) à Chatillon-sur-Indre. Les Sorbiers se succèdent : Jehan I, II, III, IV. C’est à ce dernier que l’on doit le château de Pouzieux au 15ème siècle.

Renaud I , fils de Jehan IV est l’ancêtre des trois branches des Sorbiers :

 1) Sorbiers de Pruneaux,

2) Sorbiers de Pouzieux (ces deux branches sont maintenant éteintes)

3 ) les Sorbiers de la Tourrasse, toujours existante de nos jours.

Loÿs de Sorbiers, 3e fils de Renaud I était ami intime de Louis XI. Chambellan du roi, Grand écuyer du duc de Guyenne, Capitaine de  100 hommes, Gouverneur de Domme et de Bergerac il est nommé Sénéchal de Périgord et de Quercy. Dans une lettre de 1465 Louis XI lui témoigne son estime.

C’est par son fils André, que le nom de « La Tourrasse » apparaît. André épouse Jeanne de Timbronne, petite fille de Guillaume II de Timbronne, seigneur de La Tourrasse. Le nom de « La Tourrasse » fut  ajouté aux Sorbiers par substitution plus tardivement.

La lignée des Sorbiers continua de prospérer. On trouve en 1698 une preuve de la noblesse des Sorbiers par l’Intendant de Bordeaux : « La famille de Sorbiers, alias du Sorbiers, avait été, de temps immémorial, au rang de la noblesse de première race et ses armoiries furent enregistrées  à l’Armorial général de France…d’azur à trois sorbes d’or. » Dans les années 1720, Anne de Sorbiers de la Tourrasse, fille de Jean-Jacques de Sorbiers, fut Dame de justice à l’Ordre de Malte et dut y faire preuve de ses quartiers de noblesse. En 1807, François-Aristide du Sorbiers de la Tourrasse épouse Marie Groussou, une descendante directe de l’illustre écrivain et penseur Michel Eyquem de Montaigne.

En 1898, un Joseph du Sorbiers de la Tourrasse part pour la Russie. On le retrouve enseignant le français à l’Académie militaire impériale de St Pétersbourg. Un de ses fils, André, se distingue par une œuvre littéraire enfantine importante et par une dizaine d’opéras-comiques en collaboration avec des musiciens de renom tels Claude Arrieu, Maurice Thiriet, George Delvincourt, Jacques Ibert… 

De nos jours, la famille du Sorbiers de la Tourrasse est représentée par Guy, vivant à Paris, et par Sylvain, chevalier de l’Ordre de St Grégoire le Grand,  vivant à Blois. Ce dernier a deux fils : Bruno et Arnaud. De Bruno sont issus 4 garçons : Edouard, Pierre-louis, Gonzague et

Enguerrand. Quant à Arnaud, il a pour le moment un fils : Ambroise.

On est en droit de penser que la lignée des Sorbiers continuera de se perpétuer et qu’elle a maintenant dépassé son millénaire. En effet Ganelon avait au minimum une vingtaine d’année lorsqu’il atteste en 1071 d’une donation à l’Eglise de Chatillon. Ce qui est sûr également c’est que Ganelon avait un père et un grand-père. Nous sommes donc certains que la famille du Sorbiers remonte à avant l’an 1000. C’est l’une des familles les plus anciennes de France. Des traces  évoquent la date de l’an 980, mais la filiation écrite en ligne directe n’est pas certaine. Elle l’est à compter de 1071.

 

                                                        Sylvain du Sorbiers de la Tourrasse

 

                                                                                                                      Le 2 avril 2012

Texte et documentation de Sylvain du Sorbiers de la Tourasse.Photos mises en forme par JP 

 

 

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Publié le 25 Février 2012

Le coiffeur sur la droite , sur la gauche.... une hésitation,à votre avis à vous...???

 

Metiers.MD3.2.JP

 

 Par contre là , nul doute. Au fond à gauche, la boulangerie. Au centre, le café. Par contre à droite, une hésitation,mais je pencherai d'aprés mes souvenirs pour une "superette" .

Metiers.MD3.1.JP

 

 

 Là par contre aucune hésitation,car sauf erreur de ma part j'ai connu le proprietaire....A moins que je me trompe de génération.....????

 

Metiers.MD.1.JP

 

 

 La mercerie à votre gauche , au centre je pense au marchand de vin.Supposition aprés avoir "zoomé" l'image.

Metiers.MD1.JP

 

 

 

Si vous possédez des cartes postales  (ou photos) d'un ancien métier d'un parent ayant exercé à Chatillon et si cela vous fait plaisir de participer à cet article prenez contact avec nous.Merci d'avance.Merci à Michel Dion de m'avoir ouvert sa collection privée. 

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Rédigé par JP Chatillon

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Publié le 25 Février 2012

Le casino de Toizelay

 

J’ai été très surpris lorsque j’ai vu qu’il y avait eu un « casino » à Chatillon. Je connais évidemment Toizelay, mais je dois le dire pas en bien, car pour moi il représente des images pas très agréables, du fait de la proximité d’un lieu de « repos éternel ».Intrigué j’ai voulu en savoir plus, et j’ai commencé par chercher la définition du mot « casino ».je connais comme tout le monde, la marque célèbre d’alimentation et les lieux où l’on se détend en jouant des jeux d’argent. J’ouvre le dictionnaire.

Définition : Maison de plaisance, Maison de jeux. Le casino était au départ un lieu de fête et de danses.

Extrait : « Je le fis enter dans le petit casino….maintenant plein du tumulte des jeunes filles qui, faute de cavaliers, dansaient ensemble » M. Proust / A la recherche du temps perdu.

Il y avait donc un « casino » à Chatillon pour se divertir, s’amuser et danser.

J.P

 

 

Cartes postales2.1.MD.JP

 

 

Cartes postales2.2.MD.JP

 

 

Cartes postales2.3.MD.JP

 

Merci à Michel Dion de m'avoir ouvert sa collection personnelle de cartes postales.

Si vous possédez plus de renseignements sur ce lieu et que vous vouliez nous en faire profiter,cela serait avec plaisir que je publierai votre savoir.D'avance merci. 

 

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Rédigé par JP Chatillon

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Publié le 21 Février 2012

Liste des Maires de CHATILLON sur INDRE

 

 

………Avant…./ 1872 ………………… Édouard de la COTARDIERE

 

1872……………….1887  ………………… Ernest SOUDEE.

 

Juin/ Juillet ………. 1887  ……………….. Auguste COSNIER(1er adjoint)

 

1887………………..1892 ………………… Jacques BRUN.

 

1892………………..1908 …………………. Philibert SOUBZMAIN.

 

1908………………..1915  ………………… Jean GOBERT

 

1915…………………1919………………… M. CHESNE (1er adjoint).

 

1919…………………1932 ………………… Henri COSNIER

 

1932…………………1939 ………………… René CLUZEAU

 (en 1939 mobilisation et retour en 1941

 

 

1941…………………1944 ………………… Pierre GAUVIN

 

1944…………………1947…………………. René CLUZEAU

 

1947…………………1953 ………………… Georges DELACOU

 

1953 …………………1959 ……………… René CLUZEAU

 

1959………………….1965 ……………… Guy ROCHETTE

 

1966 …………………1971 ……………… Roger MARTEAU

 

1971………………….1977 ……………… Guy ROCHETTE

 

1977 ………………… 1983 ……………… René TIXIER

 

1983 ………………… 2001 ……………… Alfred FREVILLE

 

2001………………….2008 ……………… Yves THOMAS

 

2008 ………………../………………2014 Michel HETROY

 

2014 ................................../...................................?????????

 

 

Tableau rendu possible grâce à la Mairie de Chatillon sur Indre

 

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Rédigé par JP Chatillon

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Publié le 8 Février 2012

 "L'illustration économique et financière", numéro spécial Indre du 27 mars 1926.

Henri cosnier2

Henri cosnier2.1

Henri cosnier2.2

 

Ceci est une page que j'ai divisé en "trois" pour qu'elle soit à peu prés "lisible".La qualité du départ et l'ancienneté des documents ne m'ont pas facilité la tâche.Un remerciement sincère  au service des archives de la mairie de Chateauroux qui a eu la gentillesse de me fournir ces extraits.

 

Henri cosnier2.3

  NB:Pour pouvoir lire ces pages,vous pouvez grossir l'image de votre écran en augmentant la taille par le biais du "zoom" placé (sous Internet Explorer) en bas a droite de votre écran.

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 7 Février 2012

Origine du mot Boischaut

 

Première hypothèse.

 

D'après le dictionnaire des pays et provinces de France de Bénédicte et

Jean-Jacques Fénié aux editions Sud-Ouest, le nom Boischaut vient du bas

latin boscus, "bois, buisson, hallier" + suffixe diminutif. Changement de

suffixe tardif par attraction de l'adjectif "chaud" (calidus).

forme ancienne du nom : Boschetum.

D'où une signification toute simple : le pays des bois chauds

 

Deuxième hypothèse

 

Nom surtout porté dans le Jura, où l'on trouve aussi la forme Boichot. Le

mot boiche désignant la bouche en Franche-Comté, on peut penser à un

sobriquet appliqué à celui qui a une grande bouche (ou encore à celui qui

parle beaucoup). Il existe un lieu-dit Les Boichots sur la commune de Dole.

 

Peut-être Boichut > Boichot > Boischaut ???

 

 

 

Le Boischaut Nord  regroupe 69 communes (44 944 habitants en 2008), uniquement dans le département de l'Indre, avec une superficie de 1 739,47 km2.

 

Aize

Anjouin

Arpheuilles

Bagneux

Baudres

Le Blanc

Bouges-le-Château

Buxeuil

Buzançais

Chabris

Châtillon-sur-Indre

Cléré-du-Bois

Clion

Concremiers Dun-le-Poëlier

Écueillé

Faverolles

Fléré-la-Rivière

Fontgombault

Fontguenand

Frédille

Gehée

Guilly

Heugnes

Ingrandes

Jeu-Maloches

Langé

Luçay-le-Mâle Lurais

Lye

Menetou-sur-Nahon

Mérigny

Moulins-sur-Céphons

Murs

Néons-sur-Creuse

Orville

Palluau-sur-Indre

Parpeçay

Paulnay

Pellevoisin

Poulaines

Pouligny-Saint-Pierre Préaux

Preuilly-la-Ville

Reboursin

Rouvres-les-Bois

Saint-Aigny

Sainte-Cécile

Saint-Christophe-en-Bazelle

Saint-Cyran-du-Jambot

Saint-Florentin

Saint-Genou

Saint-Martin-de-Lamps

Saint-Médard

Saint-Pierre-de-Lamps

Sauzelles Selles-sur-Nahon

Sembleçay

Sougé

Tournon-Saint-Martin

Le Tranger

Valençay

Varennes-sur-Fouzon

La Vernelle

Veuil

Vicq-sur-Nahon

Villegouin

Villentrois

Villiers

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Publié le 6 Février 2012

 

 

  Patronage laïque 1935

 

 

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.1

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.2

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.3

 

 

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.4 copier

 

 

 

  Patronage laïque 1935.MD.JP.5 copier

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.6

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.7

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.8

 

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.9

 

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.10

 

 

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Patronage laïque 1935.MD.JP.11

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.12

 

 

 

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Patronage laïque 1935.MD.JP.14

 

 

 

 

 

 

  L'ordre des photos correspond à l'ordre des pages du livret.Les textes ont été recadrés et agrandis afin de faciliter la lecture.

 

  Source:Michel DION mise en page de JP

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 6 Février 2012

Photo de M. Henri COSNIER, ancien sénateur

 

 

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Aux élections générales du 16 novembre 1919 qui se déroulèrent au scrutin de liste, il prit la deuxième place de la liste d'Union républicaine qui n'eut qu'un élu. Il obtint personnellement 21.363 voix sur 66.446 votants. Mais quelques semaines plus tard, avait lieu le renouvellement sénatorial du 11 janvier 1920. Il emporta un siège au troisième tour de scrutin, par 348 voix sur 614 votants et il fut réélu au renouvellement du 6 janvier 1924, au premier tour, par 452 voix sur 605 votants. Inscrit au groupe de la gauche démocratique de la Haute-Assemblée, il siégea à la Commission de l'agriculture et à celle des affaires étrangères et de politique générale des protectorats. Auteur d'une proposition de loi ayant pour objet la modification et la stabilisation de l'heure légale française (1928), il participa aux débats concernant : les interpellations sur l'utilisation des colonies dans la crise économique de la métropole (1920), le projet de loi relatif au relèvement des taxes postales (1920), le projet de loi sur l'éducation physique et la préparation militaire obligatoires (1920), le projet de loi sur l'alimentation nationale en pain (1920), les budgets des finances, des pensions, et la loi de finances de l'exercice 1921 (1921), le projet de loi relatif à la taxe sur le chiffre d'affaires (1923), le projet de loi sur le recrutement de l'armée (1923), les budgets des finances, de la guerre, des colonies, des travaux publics et des postes de l'exercice 1923 (1923), le projet de loi relatif à la taxation des denrées alimentaires (1924), le projet de loi relatif à l'approvisionnement en blé, en farine et en pain (1924), le projet de loi sur l'amnistie (1924), le projet de loi relatif à l'approvisionnement en céréales et farines (1925), la proposition de loi concernant les locataires de bonne foi (1925), les budgets des chemins de fer, des finances et la loi de finances de l'exercice 1925 (1925), le projet de loi portant création de nouvelles ressources fiscales (1926), le projet de loi sur les loyers (1926), le projet de loi sur les baux à ferme (1927).

 

A partir de ce moment, sa santé déficiente l'empêcha de suivre les débats, et à la séance de rentrée du 25 octobre 1932, le Président Jules Jeanneney annonçait son décès au Sénat. Il était mort, un mois plus tôt, le 23 septembre 1932, dans sa propriété de La Forge-Lants, à Châtillon-sur-Indre. Il n'avait que 63 ans. Dans son éloge funèbre, le Président Jeanneney déclara : « Tout ce qu'un coeur aimant peut donner de dévouement au pays qui l'a vu naître, Henri Cosnier l'a voué et prodigué au sien. Avec quel élan joyeux, il s'employait à y développer les oeuvres agricoles, scolaires ou hospitalières, à l'en doter de nouvelles l Quelle tendresse n'a-t-il pas mise aussi à embellir son cher Châtillon, foyer de ses affections, qui demeura jusqu'à son dernier souffle, son lieu de prédilection, et où il repose. En lui, comme en tant de Français, l'amour de la petite patrie doublait puissamment l'amour de la grande. Les émouvantes funérailles qui lui ont été faites, ont attesté la gratitude des populations qu'il a scrupuleusement représentées. Elles purent adoucir la douleur de sa veuve et de sa famille. Le Sénat voudra assurément ajouter à ce témoignage, celui de sa tristesse et de son infinie sympathie.»

 

Il s'était occupé très activement de la fondation de la colonie agricole pour aliénés de Chézal-Benoît (Cher).

 

Il laissait quelques ouvrages : Les viandes frigorifiées et la question du blé; L'Afrique du Nord ; L'Ouest Africain ; et il collabora longtemps aux Annales coloniales.

 

 

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

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Publié le 6 Février 2012

Photo de M. Henri COSNIER, ancien sénateur

 

1889-1940

COSNIER (HENRI, CHARLES),

 né le 14 juillet 1869 à Châtillon-sur-Indre (Indre), mort le 23 septembre 1932 à Châtillon-sur-Indre.

 

Député de l'Indre de 1906 à 1919.

 

Sénateur de l'Indre de 1920 à 1932.

 

Après avoir accompli son cycle secondaire au lycée de Tours, puis au lycée Charlemagne à Paris, Henri Cosnier entra à l'Institut national agronomique d'où il sortit avec le titre d'ingénieur agronome en 1889.

 

Propriétaire agriculteur à Châtillon-sur-Indre, il en devint conseiller municipal alors qu'il n'avait que 26 ans. Il accéda plus tard aux fonctions de maire adjoint, puis entra au Conseil général de l'Indre pour en être élu président, Il fut élu pour la première fois député, aux élections générales des 6 et 20 mai 1906. Il emporta le siège de la deuxième circonscription de Châteauroux, au deuxième tour de scrutin, par 6.141 voix contre 6.064 à M. Charles de Barbançois, député sortant, sur 12.312 votants. Il s'inscrivit au groupe radical-socialiste et entra dans diverses commissions spéciales, dont celle de l'hygiène publique et de l'agriculture. D'une activité débordante, il prit part à de nombreuses discussions sur : la loi de finances de l'exercice 1907, au sujet des chasses gardées (1906 et 1907), la proposition de loi relative au régime des aliénés (1907), le projet de loi concernant le mouillage des vins et les abus du sucrage (1907), les budgets des finances et de l'agriculture de l'exercice 1908 (1907), les budgets de l'agriculture et de la guerre de l'exercice 1909 (1908), le budget de l'intérieur de l'exercice 1910 (1909), le projet de loi sur les voies ferrées intéressant la France et la Suisse (1909), les propositions de loi tendant à modifier le tarif général des douanes (1909), le budget des travaux publics de l'exercice 1910 (1910), le projet de loi, adopté par le Sénat, sur les retraites ouvrières et paysannes (1910).

 

Réélu aux élections générales du 24 avril 1910, au premier tour de scrutin, par 6.398 voix contre 6.232 à M. de Barbançois, sur 12.753 votants, il siégea dans diverses commissions spéciales et notamment à celle de l'agriculture. Auteur de deux propositions de loi, la première tendant à frapper d'un droit de douane ou de consommation, à leur entrée en France, les gommes de caoutchouc brut provenant d'exploitations forestières ou de plantations situées en pays étranger (1911), la deuxième concernant le plan d'extension et d'aménagement de Paris, et, en particulier, le déclassement des fortifications (1914), il se fit entendre au cours des débats sur: les interpellations concernant les mesures à prendre au sujet des inondations (1910), les budgets des finances et de l'instruction publique de l'exercice 1911 (1910 et 1911), les budgets de l'agriculture, des postes et télégraphes et des travaux publics de l'exercice 1912 (1911), les budgets des chemins de fer, des finances et la loi de finances de l'exercice 1913 (1912), le projet de loi relatif à l'amnistie (1913), les interpellations sur les manifestations militaires qui se sont produites dans certaines garnisons (1913), le projet de loi, adopté par le Sénat, sur les voies ferrées d'intérêt local (1913), le projet de loi concernant la durée du service dans l'armée active (loi de trois ans) (1913), le projet de loi concernant l'amélioration de la situation matérielle des officiers, sous-officiers de l'armée de terre et de mer, ainsi que des militaires de la gendarmerie (1913), les budgets des travaux publics, de l'agriculture, de la guerre et des conventions de l'exercice 1914 (1914), le projet de loi relatif à l'organisation de l'enseignement professionnel agricole (1914).

 

Il retrouva son siège aux élections générales du 26 avril 1914, du premier tour de scrutin, par 6.922 voix contre 2.782 à M. Fromont, sur 11.728 votants. Membre de diverses commissions notamment de celle de l'agriculture dont il devint vice-président, puis président; de celle des comptes définitifs et des économies de Celle des marchés, et de celle de réorganisation économique, il déposa un grand nombre de propositions de loi ou de résolution concernant : les allocations aux veuves et aux enfants de mobilisés (1915), les pères de famille ayant un ou plusieurs enfants à la guerre (1915), la situation militaire des pères de famille de cinq enfants (1915), l'acquisition et l'introduction de bétail étranger sur pied (1915), le ravitaillement des troupes en légumes et fruits préparés (1915), la création de compagnies agricoles scolaires (1915), la réglementation du paiement des loyers (1915), la taxation du- blé (1916), le paiement des réquisitions, des marchés passés avec l'Etat, et des traitements, soldes, allocations et indemnités (1916), l'attribution d'une prime de 3 francs par quintal de blé récolté en France en 1917 (1916), l'octroi de permissions aux agriculteurs (1916), les mesures immédiates à prendre pour lé transport des engrais nécessaires pour les semailles d'automne (1916), la relève des unités combattantes des militaires de la réserve de l'armée territoriale des plus anciennes classes (1916), l'emploi exclusif dans la zone de l'intérieur et dans les usines travaillant pour la guerre, des hommes âgés de plus de 45 ans (1916), la création d'écoles d'apprentissage pour conducteurs de tracteurs mécaniques pour l'agriculture (1916), le ravitaillement de la population en maintenant le prix du pain à 0,45 fr le kilo (1917), les permissions des viticulteurs et des cultivateurs (1917), la restitution à la vie économique de la nation, des plus vieilles classes mobilisées (1917), l'encouragement à la repopulation par la création d'allocations spéciales et de rentes viagères pour les mères de familles nombreuses (1917). Il fut chargé de rapporter : sa proposition de loi autorisant l'acquisition et l'introduction du bétail étranger sur pied (1915) et la soutint à la tribune (1915), le projet de loi, modifié par le Sénat, autorisant l'acquisition de viandes frigorifiées (1915), la proposition de loi autorisant le Gouvernement à acquérir des viandes frigorifiées provenant des colonies françaises (1916), sa proposition de loi ayant pour objet l'attribution d'une prime de 3 francs par quintal de blé récolté en France en 1917 (1916), sa proposition de loi ayant pour objet la création d'écoles d'apprentissage pour conducteurs de tracteurs mécaniques pour l'agriculture (1916), les marchés conclus par l'Etat depuis le début de la guerre (1917), le projet de loi autorisant l'acquisition de denrées de première nécessité (1917). Il se fit entendre au cours de la discussion ; du projet de loi relatif au ravitaillement en blé et en farine de la population civile (1915), de la proposition de loi concernant les réquisitions d'avoine chez les cultivateurs (1916), du projet de loi sur la taxation des beurres et fromages (1916), du projet de loi sur la mise en culture des terres abandonnées (1916), de la proposition de loi relative au recensement des blés et farines (1916), des interpellations sur le ravitaillement (1917), de la proposition de résolution concernant les permissions des viticulteurs et des agriculteurs (1917), et il développa une interpellation sur la main-d'oeuvre nécessaire aux travaux de la moisson (1916). Pendant la durée de la guerre, il remplit les fonctions de Commissaire général à l'agriculture en Afrique du Nord et aux colonies, où il accomplit plusieurs missions...............................

 

 

Source:Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

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Publié le 6 Février 2012

 

 

.........1935

 

 

Patronage laïque 1935.MD.JP.14

 

 

Document mis en ligne avec la complicité bienveillante de Michel DION.Mis en forme par JP.

 

NB: A l'époque peut être à cause de la technique,des matériaux,ou de moyens financiers,la présentation laissait à désirer.En effet les textes et photos présentés manqués de "droiture".Tous ceux ci présentaient une pagination pas tres d'équerre avec le support papier.Ceci a été rectifié bien évidemment.D'autres documents traitant du "patronage laïque" seront bientôt mis en ligne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 30 Septembre 2011

 

Le donjon vu d'avion 

 

Révolution française et Premier Empire

 

 

Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Indremont.

Elle fut chef-lieu du district de Châtillon de 1790 à 1795.

Le 7 janvier 1797, les héritiers d'Antoine-Jean Amelot vendent les bâtiements du château auf le donjon et la terrasse adjacente. Le logis est vendu en quatre parcelles.

Le 10 février 1867, Édouard de la Cotardière donne le donjon et sa chemise à la commune.

Le donjon est transformé en château d'eau par le commune en 1930.

Pour permettre l'installation de salles de réunions, d'une salle de spectacles et d'une salle de patronage laïc, la commune acheta en 1932 deux parcelles de l'ancien logis. Les travaux sont dirigés par les architectes Albert Laprade et Jean Varaine. Les locaux sont inaugurés en 1935.

 

source:Wikipedia

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Publié le 30 Septembre 2011

De la fin du Moyen Âge à la Révolution

En 1432, le château sert de prison à Louis d'Amboise. En 1441, Robert de Flot, dit Floquin, est capitaine du château. Le 21 avril 1466, c'est Jean de Boisredon qui est nommé capitaine du château.

Le 20 février 1473, Tanneguy IV du Chastel rend hommage lige pour le château, la ville et la châtellenie qu'il reçoit en paiement d'une dette de 36 000 livres que lui doit le roi. Son épouse, Jeanne de Raguenel conserva la châtellenie en usufruit jusqu'à ce que le roi Charles VIII la donne à son épouse, Anne de Bretagne, le 11 octobre 1493. Finalement Anne de Bretagne préféra le château de Mehun-sur-Yèvre en 1494. Charles VIII séjourne à Châtillon en 1496.

Louis XI avait marié sa fille, Jeanne de France, en 1476, avec Louis II d'Orléans. Cette dernière mal conformée était probablement stérile. Il espérait par ce moyen l'extinction de cette maison. À la mort de Charles VIII, en 1498, Louis II d'Orléans devint roi sous le nom de Louis XII. Il obtint alors l'annulation de son mariage avec Jeanne de France par le pape Alexandre VI. Il donna à Jeanne de France le duché de Berry et la châtellenie de Châtillon-sur-Indre l 26 décembre 1498. Le 25 septembre 1499, l'archevêque de Bourges bénit et consacre la chapelle Notre-Dame du Château et d'y conserver le Saint-Sacrement. À sa mort, en 1505, la châtellenie revient au domaine royal.

François Ier donne tout le revenu de la seigneurie de Châtillon à Charles du Solier, seigneur de Morette, le 28 mars 1528, sans en avoir la proriété. Henri II racheta ce droit pour pouvoir assigner la châtellenie sur le douaire d'Éléonore d'Autriche, le 16 novembre 1547. À la mort de la reine, le 18 février 1558, la terre retourne au domaine royal.

Par lettre patente enregistrée le 24 mai 1576 au parlement de Paris, Henri III donne à son frère François d'Alençon en complément d'apanage les duchés d'Anjou, de Berry et de Touraine. François d'Alençon assigna la terre d'Alençon à Louis de Hacqueville, seigneur de Neuville. Puis Henri III lui reprit la terre pour l'engager par contrat, le 15 juin 1589, pour 6 000 écus, à Jean Marteau au nom de Florent Guyot, sieur de Lessart. Florent Guyot était gouveneur de Saumur avant que cette fonction soit attribuée à Philippe Duplessis-Mornay le 15 avril 1589. Il y a fait d'importants travaux de fortification et de réparations. Un arrêt du 31 mars 1607 attribua une rente de 194 écus à Louis de Hacqueville en compensation de la terre de Châtillon.

Châtilon devient le siège d'une élection par démembrement de celle de Loches, en septembre 1581, et comprenant treize paroisses. Pour permettre la construction d'un auditoire, tribunal de justice, et d'une prison, des lettres patentes du 27 septembre 1594 prévoient la levée d'un impôt de 1000 livres dans l'élection.

Florent Guyot vendit ses droits sur Châtillon à César de Vendôme le 19 décembre 1605 pour 34 886 livres. Bien que la terre était vendue à un seigneur engagiste, le roi conservait le droit de nommer le capitaine du château. C'est ce que fait Henri IV en nommant le 31 avril 1610 le baron de Sennevières, protestant, de la charge de capitaine du châteaue de la ville. Cette nomination a été confirmée le 22 février 1611 par Louis XIII. Les habitants vont entrer en conflit avec lui pour la construction d'une porte - la porte Nord - et l'ouverture des murailles de la ville sans autorisation du roi. Le conseil du roi examina la plainte le 22 février 1611 et ordonna d'arrêter les travaux et de remettre la muraille dans l'état qu'elle avait avant les travaux.

Châtillon devient le siège d'un bailliage et d'un présidial par démembrement du présidial de Tours, en 1639. Le bâtiment est construit dans le quartier Saint-Nicolas.

Le 19 février 1648, César de Vendôme vend la terre de Châtillon à Georges Ysoré, conseiller du roi, capitaine de cent hommes d'armes, lieutenant général du gouvernement de Touraine, marquis d'Airvault, pour la somme de 60 000 livres. L vente comprend la charge de capitaine du château. Il fit d'importants travaux dans le château. Il est encore seigneur par engagement dans un acte du 3 mars 1661.

Son fils René puis succéda, mais la terre est saisie et adjugée le 3 février 1681 à Jean-Paul de Barillon d'Amoncourt, conseiller d'État, ambassadeur extraordinaire en Angleterre. Il donna Châtillon en dot à sa fille Philibert au moment de son mariage avec Denis-Jean Amelot de Chaillou, le 19 avril 1688. Jean-Jacques Amelot de Chaillou succéda à son père à sa mort en 1746. Antoine-Jean Amelot de Chaillou hérita de ses domaines à sa mort, le 8 mai 1749. Par lettre de juin 1782, enregistrées en 1783, la seigneurie de Châtillon est élevée en marquisat de Chaillou. La seigneurie resta dans la famille Amelot de Chaillou jusqu'à la Révolution.

Le 7 septembre 1745, le parlement de Paris enregistre l'échange avec le roi de la seigneurie de Châtillon contre des terres et des maisons proches du parc de Versailles possédés par Amelot de Chaillou. La châtellenie quitta à cette date le domaine royal.

À la fin du XVIIe siècle, Sylvain Charost, prieur de Miseray, l'abbaye d'Heugnes est arrêté. Il est accusé de complicité de meurtre à Châtillon-sur-Indre. C'est une grossière calomnie et il est innocenté en 1701.

 

 

 

Source:Wikipedia

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