Publié le 31 Mai 2012

A mes voisins

 

Je suis âgée maintenant

Mais près de moi vivent des gens épatants

Ils sont à ma porte

En quelque sorte

Et par leur présence amie

Ils embellissent ma vie

Car ils veillent à mes besoins

Avec beaucoup de soin

Dévouement et gentillesse

Voilà leur richesse

A  "Eléonore"**  ma petite voisine

Qui fait si bien la cuisine

Je disais « je ne veux pas donner de complications »

Elle a répondu, j’assume ma mission

C’est une femme d’honneur

Et je l’aime de tout mon cœur.

 

Clémentine  ©

 

NB :** Par souci de discrétion le prénom a été changé.

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Publié dans #Poésies de Clémentine

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Publié le 29 Mai 2012

Documentation-historique 5331

  Documentation-historique 5319

Bonjour à tous et toutes

  

Je vais dans les lignes qui vont suivre vous emmener et vous transporter dans un temps qui était à peine hier pour la ville de Chatillon. Vous verrez au fil des mots apparaitre des noms, des professions  qui vous rappelleront des êtres, des lieux ou des occupations qui finalement n'étaient pas très lointaines.

La promenade en ville va commencer non pas par des lieux, mais par des professions et métiers anciens qui ont disparus, mais dont encore beaucoup d'entre vous se souviennent…..ou se souviendront.

Dans chaque ville il faut acheter des meubles, en " 1938", Chatillon comptait pas moins de 6 marchands d'ameublement ((Chichery,Jollet Lucas,Minaret,Reignoux,Moreux).Quant aux armuriers la profession était représentée par 4 commerces (Raynaud,Santoir,Théret,Roi).

Maintenant rappelez-vous, mais si faites un effort, le magasin " A la ménagère" place Locarno.

Nous avons vu tout à l'heure les chasseurs, maintenant passons aux pécheurs. Quatre magasins proposaient leurs services pour taquiner le goujon .Les garages étaient bien représentés ainsi que les banques. Pour celle-ci, quatre n'étaient pas de trop.

Vous commencez surement  à trouver la liste "barbante", mais si je vous disais qu'un certain Marcel Pain lui s'occupait de……bal. Et oui à l'époque l'on s'amusait aussi.

Dans une autre sorte, il ne faut pas oublier un secteur maintenant disparu, les entreprises de battages (Marais,verdier,Lamoureux,Parot).Les bouchers (10),boulangers (Auroux,Bonnet,Chassagne,Dardenne,Vve Perret,Poupault ) ,ah oui moi dans tous ces derniers ,j'en ai connu …un.Dardenne .Le vrai boulanger à l'ancienne, qui faisait un pain…..hummmmmmmmmmm, délicieux, par contre il ne faisait que le pain, pas le ménage. Pardon ,mais ce sont des souvenirs de gosse. Il était,  ce monsieur, aussi bon que son pain.

Passons maintenant à un autre métier disparu. Les bourreliers .Rappelez-vous de MM Girault,Mauvenu,Moreau,Papon,et Bassinet. Personnellement j'ai connu le premier d'entre eux.

Un secteur en pleine expansion à l'époque, les cafés. J'en ai compté……26.Oui ma brave dame. Pour 3300 habitants de l'époque cela faisait quand même beaucoup. Je passerai rapidement à côté des chapeliers (2), les marchands de charbons (5) ,les charpentiers (4),et les marchands de chevaux, représenté par M.Verdier Auguste.

Saviez-vous qu'il y avait en 1938,10 couturières en ville. Etonnant !

Les épiciers étaient aussi largement représentés avec 15 magasins. Sur le nombre, un que j'ai bien connu, était le magasin Leconte qui se situait à Saint Antoine .Bien en vue des passants.

Un autre métier, qui lui sentait……mauvais. N'oublions pas l'équarisseur, j'en sais quelque chose, quand le vent était du mauvais côté, ça sentait pas bon.

Un autre métier disparu, les "ferblantiers". Une profession très présente, les marchands de grains (Bougaud,Monet,Mauvenu).

Les hôtels, étaient à l'époque au nombre de trois. Hôtel de la promenade, l'hôtel de l'Europe, et l'hôtel Lanchais route de Chateauroux. Sauf erreur l'hôtel de l'Europe à Saint Antoine  est devenu l'hôtel de la Tour.

N'oublions pas les "modistes" qui étaient au nombre de 4.

Un autre métier disparu. Sabotier (Philippeau,Hocdé,Gautier).Le tonnelier est lui aussi partit dans le brouillard, suivi du vannier, ainsi que le marchand de TSF.

Maintenant comme vous avez été bien sage ,je vais vous dire un ou deux secrets. D'après ma petite enquête, en 1938 à Chatillon, il y avait…..environ 90 abonnés au téléphone .Un autre secret vous savez qu'à l'époque les numéros étaient très court, et celui qui avait le numéro 1 était…….l'hôtel de la gare. L'hôpital avait le 31.La mairie avait le 23.Le notaire le 34.Quant au Docteur Cluzeau, le 12, et le Dr Rochette le 47.Inutile d'appeler.

J'espère vous avoir conduit dans une autre dimension, celle du passé.

 

Texte et recherches de JP

NB: Si vous avez des témoignages ils sont les bienvenus.

 

 

 

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  Documentation-historique 5323

 

 

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Publié dans #Histoire

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Publié le 29 Mai 2012

 

 Photos et montages de JP

 

Fond Spécial Icones Chatillon4

 

 

Fond Spécial Icones Chatillon5

 

Si vous désirez ces photos en HD veuillez m'en informer,je ferai tout mon possible pour vous les envoyer.

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Publié dans #Fonds ecran Spécial Chatillon

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Publié le 28 Mai 2012

 Ces fonds d'écran ont été élaborés pour pouvoir placer vos icones sans aucun probleme de disposition.J'espere qu'ils vous plairont.Il sont évidemment libres de droits.D'autres suivront.

 

 

Fond Spécial Icones Chatillon

  Photos de Jp

 

Fond Spécial Icones Chatillon.2

 

Photos et montages de JP

Fond Spécial Icones Chatillon3

 

 

  Question:Cela vous plait -il?

 

 

 

 

 

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Publié dans #Fonds ecran Spécial Chatillon

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Publié le 27 Mai 2012

Capture.PNG

 

 

 

1. Cliquez avec le bouton droit de votre souris sur un espace vide du Bureau et cliquez sur Personnaliser.

2.Cliquez sur Arrière-plan du Bureau.(qui apparait en bas à gauche)

3. Choisissez avec votre  souris les images que vous souhaitez faire défiler en arrière-plan et cochez les cases pour les sélectionner, tout en maintenant la touche Ctrl enfoncée.

4. Vous pouvez également utiliser vos photos personnelles ou récupérées sur le net en sélectionnant les emplacements avec la commande Parcourir.

5. Réglez l'intervalle ‘apparition des fonds d'écran dans la liste

 Changer d'image  , toutes les 15 minutes( par exemple).

6. Laissez la case Aléatoire cochée pour que l'affichage des images soit aléatoire puis cliquez sur le bouton  Enregistrer les modifications

 

 

Texte et image de JP

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Publié le 25 Mai 2012

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Monument commémoratif

  Photo de Jean Faucheux ©

La Journée des sabots

 

 

 

La journée du 25 ventôse an IV (15 mars 1796), devait être décisive. La foule était rassemblée sur la place de Palluau qui était devenue le centre de l’insurrection. Le matin, on avait sonné une nouvelle fois le tocsin et l’église et la place devenait insuffisante pour le nombre de combattants qui arrivaient de tous les environs.  Après la messe dite par le curé Estevannes et un sermon plus militaire que religieux, les sentinelles du château signalèrent dans le lointain une colonne d’infanterie, venant de Châtillon, et semblant se diriger sur Palluau. En un instant les abords de l’autel furent désertés. Tous les regards se tournèrent inquiets vers la route de Châtillon à Buzançais,  au-delà de l’Indre qui coule en contrebas de Palluau  bâti sur une barre rocheuse. Arrivée au point critique de l’embranchement du chemin de Palluau, la colonne poursuivit sa route s’en même jeter un regard vers les insurgés.

  

Une immense clameur de soulagement couvrit le village. Mais bientôt de toute part on cria aux armes ! Il faut les empêcher de rejoindre Buzançais! Les chefs, qui avaient envie d’en découdre donnèrent l’ordre de former les rangs et de gagner les bords de la rivière, qu’il fallait franchir avant tout. L’Indre à cette endroit est assez large et profonde, et la traversée ne se faisait alors que sur des planches lancées sur des pieux enfoncés dans le lit de la rivière et au moyen d’un bac qu’on tractait d’un bord à l’autre avec une corde. Les cavaliers suivirent la rivière pour rejoindre un gué situé en aval. Il fallut au moins une heure à la troupe à pied, forte de deux à trois cent hommes auxquels s’étaient joints des femmes et des enfants, pour passer la rivière et se mettre à courir vers Buzançais distant de trois lieues environ et tacher de rejoindre la troupe.

 

On eu beau prendre les raccourcis, lorsque le groupe arriva sur le grand chemin de Tours à Châteauroux comme on disait alors, la troupe qui avait allongé le pas, avait toujours une bonne lieue d’avance ; à chaque haut de côte, le groupe les apercevaient sur la côte suivante, mais  il fallait se rendre à l’évidence, il était impossible de les rejoindre.

  

Lorsque le groupe d’insurgés maintenant rejoint par les cavaliers  arriva en vue de Buzançais, le Général Fauconnet donna l’ordre de s’arrêter. Normalement, du haut de la côte où il se trouvait, il aurait dû voir la troupe au-devant de lui. Il sentit le piège. Au bas de la petite vallée qu’il avait à ses pieds, la route bordée de marécages traversait un modeste ruisseau sur un pont de bois très étroit. Il comprit que les gendarmes qui n’avaient pas eu le temps d’entrer dans Buzançais s’étaient certainement embusqués sur la crête opposée. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’en fait, le Général Desenfants, averti de l’arrivée de la troupe, était venu au-devant d’elle avec ses gendarmes, décidé par tous les moyens d’empêcher  les insurgés d’entrer dans Buzançais et qu’il venait de faire la jonction avec le bataillon de Tours.

 

Conscient du piège, le général Fauconnet demanda à son groupe de chanter un chant au Roy. C’est alors que du haut de la crête opposée, militaires et gendarmes entonnèrent la Marseillaise. Après quelques instants d’hésitation, le général Fauconnet compris qu’il ne pouvait plus reculer et décida de donner la charge. Cavaliers et insurgés s’élancèrent au-delà du pont de bois mais le groupe n’avait pas encore finit de le traverser qu’un feu nourrit faucha les premiers rangs. En quelques secondes tout le groupe se mis à refluer en même temps, mais le pont était trop étroit. Ce fut un véritable carnage. Lorsque la troupe cessa le feu quatre-vingt insurgés, hommes, femmes, enfants, les uns tués par balle, les autres écrasés gisaient aux abords du pont. Les plus jeunes et les plus valides comprirent que pour s’en sortir il fallait tenter sa chance par les marécages. Beaucoup se noyèrent, d’autres, comme notre colporteur réussirent une fois à l’abri des balles à regagner la terre ferme et à se sauver.

 

Dans leur hâte, ceux qui purent se sauver abandonnèrent leurs sabots tout au long de la route vers Palluau. On appela ce jour, la journée des sabots.

 

 

Source:Texte de Jean Faucheux

Avec son aimable autorisation

 

  Note de JP:Tous les renseignements complémentaires sur cette page d'histoire seront les bienvenus.

 

 

 

 

 

 

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Publié le 25 Mai 2012

Le rôle de départ de Chatillon sur Indre

 

 

Pour conter cette histoire de la Vendée de Palluau, nous disposons de deux sources. La première, très classique, est celle des archives départementales du département de l’Indre, avec les minutes du procès qui suivit la bataille de Buzançais. La seconde, plus romancée, mais peut-être aussi proche de la vérité, est le livre qu’a publié en 1858 sur ces évènements, Just Veillat :  « La Vendée de Palluau, souvenir de l’an IV en Berri », écrit d’après le récit que lui fit en 1848, dans la diligence qui les emmenaient de Châteauroux à Tours, un honnête commerçant de Clermont-Ferrand, qui s’était trouver bien involontairement à l’époque des faits, au centre de cette histoire.

 

Notre commerçant  n’était en ce printemps de 1796, qu’un simple colporteur qui deux fois l’an, quittait Clermont-Ferrand pour Tours en passant par Châteauroux. C’est en revenant de Tours, sur la route entre Loches et Châtillon-sur-Indre, qu’il se trouva à faire la route avec deux jeunes soldats qui revenaient de Nantes en permission; (en fait ils étaient déserteurs) l’un, Jean Bonami, fils de Louis Bonami, garde Champêtre de Clion et un certain Léonard, qui tout pressé revenait voir sa belle à Palluau. Ils étaient du même âge et au bout d’une lieue de route ensembles, ils étaient devenus amis.

 

Après avoir passé la nuit dans une auberge à Châtillon, les trois compères arrivent à Clion chez les parents de Jean Bonami qui était garde champêtre et dont la femme tenait  une auberge au village du Pont-de-Pierre, sorte de faubourg  à l’entrée du bourg de Clion. Curieusement, toutes les maisons étaient fermées. Seule une vieille femme qu’ils rencontrent dans la rue leur apprend « que tout le monde est parti à une messe clandestine, car c’est aujourd’hui dimanche ». Est-ce qu’il y a encore des dimanches lui dit le fils Bonami, en l’an IV de la République, avec les décades et les décadis ?

 

Cette arrivée à Clion que nous décrit le colporteur se passe début mars, et l’on voit que les messes clandestines se déroulent alors en plein jour. Aux appels des municipalités qui s’inquiètent de voir se développer l’agitation, l’administration  a toujours répondu jusqu’à présent qu’elle ne disposait d’aucun moyen supplémentaire à envoyer. Ce n’est vraiment qu’au début mars qu’elle commence à réagir. D’une part, elle regroupe ses forces de gendarmerie à Châtillon et demande instamment à Tours de lui envoyer des renforts. De plus elle envoie le général Desenfants, prendre la direction des opérations à Buzançais . Malheureusement, il est déjà trop tard. Les esprits se sont échauffés. Bien des gens comme « Crève Bouchure », le père de Jean Bonami, qui aux agitateurs royalistes venus l’enrôler quelques jours plus tôt déclarait : « On voudrait bien mieux, mais on craint plus mal… », finirent par se joindre à l’insurrection.

 

C’est en effet semble t-il au tout début du mois de janvier 1796, que les premiers, les administrateurs municipaux du canton de Chatillon-sur-Indre, alertèrent l’administration départementale sur l’agitation qui se développait dans la région et commençait à les inquiéter. Dans une note du 13 nivôse de l’an IV (3 janvier 1796), ils signalent « des rassemblements nocturnes, dont le but est d’entendre des messes par des prêtres qui leurs sont inconnus ».

 

 Le 16 nivôse  (6 janvier 1796), l’administration municipale  de Mézières-en-Brenne, « attire également l’attention des citoyens administrateurs du département de l’Indre, sur le fait qu’il existe sur la commune de Paulnay, la plus grande « fermentation », qu’il se dit des messes clandestines, par des prêtres coureurs, notamment à la Marchandière, chez le citoyen Sorbiers**, ex-noble, contre lequel il y a présomption qu’il s’attache à propager des principes contraire au bon ordre ; que dans ces divers rassemblements, se rendraient des citoyens armés ; que quelques-uns d’eux y répandraient des propos les plus séditieux et les plus contre-révolutionnaires, en s’expliquant qu’ils n’attendaient que l’occasion pour faire de ce pays une nouvelle « Vendée ».

 

Le 11 ventôse de l’an IV (1er mars 1796), c’est au tour de l’administration de Levroux de «  s’alarmer des bruits qui circulent depuis quelques jours et s’accréditent de plus en plus dans nos environs. Une fermentation sourde et machinée par des hommes coupables est sur le point d’éclater et de former au milieu de nous, une nouvelle Vendée ».

  

Que se passe-t-il donc en Berry, dans cette région qui va de Mézières-en-Brenne à Écueillé, en passant au centre par Palluau en ce début de printemps de 1796. En fait, la  guerre de Vendée est sur le point de se terminer, et quelques agitateurs, plus ou moins mandatés par les chefs royalistes tentent  de prolonger l’insurrection dans les régions qui jusqu’alors n’avaient connus aucun désordre. Ce fut le cas en particulier en Berry, d’une part dans la région de Sancerre et surtout dans le département de l’Indre dans la région de Palluau.

 

Contrairement à la Bretagne et à la Vendée, le clergé du Berry avait accepté dans sa grande majorité, la constitution civile du clergé. Seuls quelques prêtres réfractaires s’étaient cachés dans les campagnes. Dans la région, deux prêtres, les abbés Floret et Héraudet, avaient trouvé un asile contre la déportation à Palluau  et s’y étaient  créer une grande influence. On signale aussi dans la région, le curé Estevannes, prêtre insermenté de la commune de St Martin près de Loches, l’abbé Giraudon, ancien chanoine de l’église Saint-Ursin à Bourges. Le plus actif est le curé Rachepelle, ex-desservant de Rivarennes dans l'Indre, réfugié dans les environs de la Marchandière. Le jour, habillé en bûcheur, il allait au bois avec les paysans. La nuit, il courait les domaines pour célébrer des messes clandestines.

Mais, le plus influent est sans nul doute l’abbé Floret déjà cité, prêtre d’origine auvergnate, à la fois très éloquent et persuasif, « le plus astucieux et le plus dangereux » dira l’administration. « Le curé Floret, par l’emprise qu’il avait su se créer depuis trois ans dans le canton, passait aux yeux des villageois, comme un homme considérable, et lorsque les malheurs publics firent tourner les regards vers le passé, nul mieux que lui ne sut les persuader qu’après avoir aboli le trône, les législateurs voulaient anéantir la religion. Bientôt, il leur fit entrevoir un avenir meilleur, leur raconta les efforts de l’héroïque Vendée, et, en peu de temps, leur communiqua son zèle et ses espérances, ses illusions sincères ou intéressées. »

 

Depuis quelques temps également, on constate aussi que les fenêtres des châteaux s’ouvrent de nouveau. A l’évidence, quelques nobles de la région qui s’étaient cachés pour éviter l’exil, commencent à reparaître et comme le pouvoir central semble  ne pas vouloir réagir, quelques-uns s’enhardissent et poussent les habitants plus ou moins ouvertement à la révolte. Les bruits les plus fous commencent à circuler dans les campagnes. On signale la présence à la Marchandière, d’un certain général Fauconnet. Dans les premiers jours de mars, arrive également un cavalier, grand et bel homme, botté et éperonné, avec un superbe manteau rouge et des pistolets dans ces fontes. L’on va jusqu’à faire courir le bruit qu’il s’agit du comte d’Artois, frère de Louis XVIII.  En fait, ce personnage étranger également hôte de la Marchandière sous le pseudonyme de Barrault est en réalité comte de Boisdais, émigré de Touraine, passé dans le département de l’Indre pour y propager l’agitation. Parmi les agitateurs, se trouvent également des soldats déserteurs, qui disent qu’ils étaient d’accord d’aller sur le Rhin défendre les frontières de la France, mais qu’ils n’ont pu accepter ce qu’on veut leur faire en Vendée.

 

Au début, l’on parle beaucoup sans se prendre trop au sérieux, mais peu à peu, l’insurrection s’organise. Lors d’une messe clandestine à la Marchandière au début mars, le curé Floret, « après avoir longuement tracé le tableau des souffrances et des devoirs du chrétien militant, devient plus explicite et annonce, en terme précis, que l’heure de l’action était arrivée ; que l’on avait plus qu’à se distribuer les rôles, et à écouter le mot d’ordre des chefs. A ces chefs ajouta t’il en terminant, d’une voix éclatante, à ces chefs appartenait le danger et l’honneur de montrer le chemin, sous la bannière de la Royauté et de la Religion. A ces mots, et comme dernière image de sa péroraison, il déploya tout d’un coup un drapeau blanc, jusque-là caché sous l’autel improvisé, et dont il fit flotter au-dessus de sa tête, les plis ornés de l’écusson « fleurdelisé ». Notre colporteur qui en fut le témoin, ne  put  dire à ses compagnons de voyage son émotion et l’immense effet que fit  cette apparition, pour la première fois dans une messe clandestine. Ce fut dit-il une explosion frénétique de battements de mains, de trépignements en l’honneur du Roi et de la religion

 

Dans la nuit du 18 au 19 ventôse an IV, un rassemblement assez considérable de gens armés (environ 150 hommes, dira l’acte d’accusation) se portèrent sur Clion, près de la maison du citoyen Franquelin-Dubreuil, «sous la conduite d’un homme à cheval , orné d’un chapeau à panache » (le comte de Boidais dira l’acte d’accusation)…L’air retentissait des cris de Vive le Roi, vive la religion ; à bas les bleus, à bas la République ». Après avoir essayé de parlementer, l’honnête administrateur eut le temps d’escalader le mur de son jardin et de prendre la route de Châtillon pour se réfugier à la gendarmerie. 

 

Après ce  premier coup de main, des groupes parcourent la campagne à plusieurs lieues autour de Palluau, enrôlant de façon plus ou moins volontaire tous les hommes capables de porter les armes. Les groupes avaient ordre aussi de rechercher armes et de munitions, de réquisitionner les chevaux. Chaque paroisse devait apporter sa contribution. C’est ce jour-là qu’un groupe de cavaliers conduit par un certain Audoin, subtilisa leurs chevaux à cinq gendarmes de Pellevoisin, qui s’étaient arrêter se rafraîchir dans une auberge. De retour au quartier général de l’insurrection, ce fut l’excitation générale ; L’un proposait de marcher sans désemparer sur Buzançais, afin de couper toute communication avec la tête du département, tel autre voulait s’assurer de Châtillon. Le général Fauconnet tempéra tout le monde. Les rapports qu’il avait reçus lui apprenaient que l’administration centrale avait commencé à réagir, qu’elle réclamait à cor et à cri, quatre compagnies d’infanterie au général commandant la place de Tours et que comme on le disait depuis quelques jours, le général Desenfants venait d’arriver à Buzançais, pour renforcer le capitaine Vezien et diriger lui-même les opérations. Certes, tout cela dit-il est la preuve du désarroi de l’administration et du gouvernement,  mais pour le moment, il est préférable pour nous  de s’assurer d’Écueillé et de Châtillon et il proposa d’y envoyer des éclaireurs pour s’assurer du soutien de la population.

  

 

C’est le 22 ventôse an IV de la République (12 mars 1796), que l’action  commencera réellement. Elle dura quatre jours. A l’illusion et l’enivrement collectif, suivra tout à coup les regrets, la crainte et la douleur. Ce samedi donc, lorsque notre colporteur arrive au quartier général à la Joubardière, accompagné de Crève-Bouchure (Bonami le garde-shampêtre car Jean Bonami et son ami Léonard sont en prison à Châtillon, ayant été arrêtés par les gendarmes comme déserteurs), l’agitation est à son comble. Toute la nuit, on a fourbi les armes et fondu des balles avec le plomb détaché du toit du château de Palluau. C’est alors qu’un bûcheur de Préaux, au grand trot d’un cheval de labour, crie aux armes en annonçant que vingt gendarmes enlevaient plusieurs habitants avec le curé de la paroisse et  qu’ils les conduisaient à Châtillon. Une demi-heure après, le tocsin sonnait à Palluau et une colonne d’une trentaine de cavaliers suivie d’hommes à pied, aux ordres du général Fauconnet, s’élançait vers Châtillon pour couper la route aux gendarmes.

 

 

Mais il était trop tard, et le groupe furieux allait faire demi-tour lorsqu’il apprit que le lieutenant Robert, avec quelques gendarmes s’était arrêté chez le citoyen Pocquet au village des Fourneaux. Se voyant encerclé, le lieutenant Robert fit face courageusement lorsqu’un jeune homme de la bande s’avança vers lui. L’altercation  se transforma bientôt en corps à corps, qui amena l’explosion volontaire ou involontaire du pistolet de  l’officier. Le jeune homme, la main ensanglantée s’éloigna en criant au secours ! C’est alors que plusieurs coups de feu se croisèrent  et lorsque je rouvris les yeux raconta le colporteur, je vis le lieutenant et un autre gendarme couchés sur le carreau. La rentrée à Palluau fut triomphale et les curés Floret, Héraudet et Giraudon, ouvrirent l’église et entonnèrent un Te Deum.

  

Depuis l’entrée en campagne, le tableau s’était assombri. Aux Fourneaux, le sang avait coulé mais les gendarmes n’avaient été que blessés. Mais voilà que l’on apprend à Palluau qu’un jeune homme nommé Sournain, qui refusait de répondre aux cris de Vive le Roi, vient d’être tué. On rapporte bientôt qu’un mendiant caché dans un buisson près de l’Indre vient d’être jeté à l’eau , car on l’a pris pour un espion des républicains. « C’est alors qu’un bon nombre de personnes que la curiosité  seule avaient entraînées, rentrèrent chez elles, bien décidées à éviter désormais les émotions de la rue. »

  

Le lendemain, 23 ventôse, les chefs parurent plus déterminés que jamais. Une colonne dont faisait partie notre colporteur se mit en route vers Écueillé, et y fit une entrée triomphale après quelques coups de fusil et trois agents républicains restés sur le carreau. En chemin, le groupe n’oublia pas de secouer les plus tièdes et de chercher des armes. « Courbés sur les plans et les paperasses, les chefs concertaient la suite de leurs opérations, écoutaient les rapports des éclaireurs, dépêchaient émissaires sur émissaires aux agents des communes, aux gentilshommes retardataires, pour les sommer de rejoindre à Palluau les braves royalistes triomphants à Écueillé ». Inutile de décrire l’enthousiasme du retour sur Palluau et la folle ivresse d’une foule livrée à elle-même et qui jusque-là semblait croire que la France se disposait à secouer définitivement, le joug de la République.

 

 

** un complément d'information est en préparation

 

Source:Texte de Jean Faucheux

Avec son aimable autorisation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 24 Mai 2012

La fête à Obterre

 

La jolie petite commune d’Obterre

De sa fête du houblon peut être fière

Instaurée depuis de nombreuses années

Elle s’est taillé une grande renommée

Avec ses spectacles de qualité

Et cette année nous avons été particulièrement  gâtés

Car tous ces participants

Artistes de grand talent

Ont créé une ambiance festive et joyeuse

Et combien chaleureuse

Ces danseurs aux costumes folkloriques

Nous ont transportés dans un univers magique

De la Pologne à la Bolivie

Ou le carnaval fait partie de la vie

Ils se sont produits avec générosité

Et nous ont enchantés

Merci à ces gens courageux

Pour ce spectacle merveilleux.

 

Clémentine  ©

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Publié dans #Poésies de Clémentine

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Publié le 22 Mai 2012

Documentation-historique 5317

 

 

La Tannerie Edmond Perrigault

 

La maison Edmond Perrigault, Tannerie Mégisserie et Laines fut fondée en 1860, par Perrigault, Père du titulaire actuel ** , et reprise par celui-ci en 1905.L'usine qui couvre une superficie de 2 hectares, occupe près de 100 ouvriers, est pourvu des machines les plus modernes. La maison s'est spécialisé dans la fabrication du " mouton glacé pour la fabrication des ceintures chaussures et des vêtements" et à acquis dans cette branche une réputation universelle.

Elle fabrique également la basane*** pour tous les usages, bourrellerie, basane pour chaussures,  basane vernie, basane lissée pour reliure et travaux d'art.

La laine, classée avec soin, est vendue pour des emplois divers: laine cardée, peignée, et pour matelas.

 

C’était en ……..1938

 

 

Mise en page et doc personnelle de JP

 

** rappel, le récit se situe en 1938

***Basane:

La basane est une peau de mouton tannée avec des substances végétales qui sert à couvrir les livres et à d'autres usages. En matière de reliure, la basane est utilisée pour les reliures ordinaires de teinte naturelle. De qualité médiocre, la basane offre une durée de vie bien moindre que les reliures en maroquin, en veau ou même en chagrin.

Les noces de basane symbolisent les 31 ans de mariage .

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Publié dans #Histoire

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Publié le 21 Mai 2012

Cartes postales Chatillon .22.

  

Hommage à Chatillon Sur Indre

 

Comme un visage ami, Chatillon me sourit

Et j’aime son sourire, joli comme un beau page,

Sa grande urbanité, son franc et doux langage

Sa grâce et tout son cœur, et son rustique esprit !

 

C’est la bonté qui coule en ce coin du Berri

Comme l’Indre discret sous l’ondulant feuillage !

C’est la beauté qui flotte au sein du paysage

Dans le nimbe immortel de l’horizon fleuri !

J’aime de la cité l’âme calme et tranquille

,le vieux «  mail » ou jadis l’on s’amusait aux quilles

Et que hante aujourd’hui tout un peuple enfantin !

Je prise son donjon, son château, son église !

Je veux chanter aussi son « vin rosé » qui grise

Et le divin cristal des beaux yeux féminins

 

Auteur : Saint Andhré

 

Mise en page de JP

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Publié dans #Histoire

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Publié le 21 Mai 2012

 

Documentation-historique-5318.JPG

 

 

Les industries à Chatillon sur Indre sont représentées par deux importantes maisons : 

Les Grandes minoteries du Centre et la tannerie Perrigault.

 

 

Les Grandes minoteries du Centre.

 

Crées en 1872 par MM Gervais, les Moulins de Chatillon ont été repris en 1903 par M. Jacques Mirault qui les a exploités jusqu’en 1928, date à laquelle ils ont été mis en société anonyme actuellement dénommée Grandes minoterie du Centre. Cette société est également propriétaire du moulin de L’Isle Savary, à Clion sur Indre, et du moulin de Lége,à Saint Hippolyte (Indre et Loire).Ces établissements ,relativement importants pour une région comme la nôtre, occupent de 90 à 100 ouvriers et employés. Outre le trafic intense qu’ils effectuent par fer, leurs nombreux camions rayonnent dans les environs de Chatillon, ou sont les meilleures régions productrices de blé du Centre. Les appareils de meunerie de ces usines sont constamment renouvelés et ceux en services actuellement sont les plus récents et les mieux perfectionnés, ce qui vaut aux Grandes minoteries du Centre une très grande réputation pour ses farines de boulangerie et sa farine extra-supérieure de biscuiterie, qui est la spécialité du moulin de Chatillon.

 

C’était en ……..1938

 

 

Mise en page et doc personnelle de JP

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Rédigé par Le blog sur Chatillon sur Indre

Publié dans #Histoire

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Publié le 6 Mai 2012

Tout d'abord un petit retour historique sur la naissance de la piscine municipale de Chatillon sur Indre.

 

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La piscine de Chatillon sur Indre ouvrit ses portes le 1er juillet 1993.Alfred Fréville maire de Chatillon à l’époque nous retrace les phases principales de son élaboration.

Le 25 juillet 1990 le conseil municipal retient pour sa construction le lieu dit « « le pré de foire ».Le 5 novembre 1991retient le projet de Quilely –Chaslat pour un cout de 13.799.110 de francs et fixe alors le financement du projet.

Emprunt :8.000.000 de francs

Subventions :3.300.000 de francs

Auto financement :5.300.000 de francs

Le 15 juin 1995 les travaux commencent avec pour objectif tenir un délai de 12 mois. Il fut entièrement respecté à part une période de treize jours ou il y eu des intempéries. La réception se signa le 28 juin .Le 29 juin 1993 la commission donna le feu vert pour l’ouverture. Un bruit courrut à l’époque que la piscine n’était pas homologuée pour la compétition. Erreur, celle-ci mesure bien vingt-cinq mètres. Plus de 700 personnes étaient présente à l’inauguration. Le vendredi de l’ouverture ,une journée fut gratuite pour la baignade. Ce fut la ruée,420 personnes se retrouvèrent dans l’eau ce jour-là.

Le 15 juillet un concert est donné devant la piscine. Entre le 5 juillet 1993 et le 28 juillet ,6501 entrées furent comptées. De l’ouverture au 5.11.1993 ,25085 entrées étaient comptabilisées. A l’époque un gros effort fut fait pour attirer les futures mamans et les enfants, grands ou petits. Pour ses un an la demoiselle piscine afficha un total de 50650 entrées ont été enregistrées. Tout le canton essaye alors de profiter des bienfaits de l’eau en s’inscrivant pour des stages divers incluant la natation,ou pour prendre des abonnements de perfectionnement. Le 17 janvier 1995, Monsieur Fréville Maire de Chatillon, à l’occasion d’une rencontre entre élus et population, rappelle « Qu’il tient à faire remarquer que malgré les critiques » la piscine à pour 1994 enregistrée  59050 entrées. Le bateau était sur l’eau. Depuis il navigue de bonne façon.

Source : D’après les journaux de l’époque.

Texte mis en forme par JP

 Piscine.Chat (1)

 

Pour agrandir les photos cliquez sur chaque image.

 

       

Piscine.Chat (5)

 

Piscine.Chat (2)

 

Piscine.Chat (3)

 

Piscine.Chat (4)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Piscine municipale

Tél.: 02 54 38 76 22

 

En période scolaire :

Lundi : 11h00 - 12h45

Mardi : 17h00 - 20h00

Mercredi : 14h00 - 18h45

Jeudi : 17h00 - 18h45

Vendredi : 16h15 - 18h45

Samedi : 14h00 - 17h45

Bébés nageurs : 10h30 - 11h30

Dimanche : 09h30 - 12h15

Petites vacances scolaires :

Lundi, mardi, mercredi, jeudi : 14h00 - 18h45

Samedi : 14h00 à 17h45

Dimanche : 9h30 à 12h15

 

Grandes vacances : Début juillet, fin août

Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi : 10h00-11h45 - 14h00-18h45

Samedi, dimanche  : 10h00-11h45 - 14h00-17h45

 

Entrée: adultes 3,00 €, enfants de moins de 16 ans et étudiants 2,00 €.

Abonnements (10 entrées) : adultes 27 €, enfants, adolescents et étudiants 17 €.

Sauna : 7 €

 

Source : Renseignements  site officiel au 18.03.2012.Sous réserve de changements.

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Rédigé par Le blog sur Chatillon sur Indre

Publié dans #Sports nautiques et loisirs

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Publié le 6 Mai 2012

Il vous est surement arrivé de chercher pour agrémenter vos documents de vouloir insérer des caractères symboliques tels ceux que vous voyez ci-dessus.

 

Pour les insérer dans vos écrits Appuyez sur la touche ALT de votre clavier suivi aussitôt du numéro situé juste avant.

EXEMPLE :  @......  donne  ALT+ 64

 

1 14 27 40 (
2 15 28 41 )
3 16 29 42 *
4 17 30 43  
5 18 31 44 ,
6 19 32   60 <
7 20 33 ! 62 >
8 21 § 34 " 63 ?
9 22 35 # 64 @
10 23 36 $ 123 {
11 24 37 % 125 }
12 25 38   126 ~

 

13

26 39 ( 127

  

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Rédigé par Le blog sur Chatillon sur Indre

Publié dans #Informatique Basic

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Publié le 5 Mai 2012

 

Echap

 

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  CTRL+X

Supprime ou «coupe » tout mot, phrase, texte, document, image après avoir sélectionné au préalable l’endroit à supprimer.

 

  CTRL+Y

 

Copie (Copie) toute action précédente comme le deuxième mot « copie » de cette ligne. Très pratique pour éviter de faire des « copier coller », en changeant de place le « prompteur » de place.

 

  CTRL+G

Transforme le caractère classique en caractère gras

 

  CTRL+U

Souligne le texte sélectionné Souligne le texte sélectionné

    Précision importante : Un raccourci (ex : CTRL+Z)  clavier s’exécute en une phase. Un « appuyer lâché » sur la 1ere commande (ex : CTRL) et la deuxième commande (ex : Z).Si le raccourci comporte 3 commandes

(ex : CTRL+MAJ+ESPACE) il faut appuyer simultanément sur les 3 touches. Ou 2touches+1

Si dans un raccourci la dernière commande (Très rare) est séparé des autres par une virgule, il faut appuyer simultanément sur les touches séparés par un plus(+), garder l’appui et appuyer séparément une fois sur celle situé après la virgule.

 

Texte de JP    

 

 

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Rédigé par Le blog sur Chatillon sur Indre

Publié dans #Informatique Basic

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Publié le 4 Mai 2012

Regrets

 

 

Regrets

 

Que sont mes amis devenus?

Disait avec raison

Le poète François Villon

Et bien ils sont partis vers l'inconnu

Nous laissant au fond du cœur

Beaucoup de nostalgie et de rancœur

Avec une foule de souvenirs

Dont certains font plaisir

Mais d'autres plein de regrets et de tristesse

De n'avoir su leur témoigner assez de tendresse

Ah! Que la vie passe vite

On a parfois du mal à suivre le rythme

Pris dans le tourbillon des jours

Et des moments sans retour

Alors quand il est encore temps

Faisons une pose quelques instants

Pour savourer la joie d'être ensemble

Et d'apprécier la douce présence

D'êtres affectueusement aimés

Avant qu'ils ne partent pour l'éternité.

 

Clémentine  ©

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Rédigé par Le blog de Chatillon

Publié dans #Poésies de Clémentine

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Publié le 3 Mai 2012

femme-au-chapeau.jpg 

L’accent berrichon.

  

 

L     L’art des traditions aujourd’hui, en ce monde las

A     Avoir l’accent du terroir, le vrai, l’authentique.

C     Circonflexe, grave, «celui de la France d’en bas ».

C     C’est le sens de notre propos poétique.

E     Ecouter les gâs du Berry,

N     Nous émeut plus que la pluie ; en ces drôles de temps,

T     Tenir à cet état d’âme reste un souhait ardent.

 

B     Bouleversés, éberlués, nous le sommes cheunou.

E     Et ces furtives silhouettes : riches, sans le sou ?

R     Rarement sollicitée la région s’en orgueille.

R     Rien que des ombres qui passent et repassent sur le seuil.

I      Ici en Berry, la sorcellerie a fait fief en ses champs ;

C     Certains l’ayant rencontré aussi en bordure d’étangs.

H     Historiens, méfiez-vous, magie blanche, magie noire.

O     Oubliez vos intérêts, gare aux déboires…

N     N’emmenez pas ailleurs, notre dame de Nohant.

 

Auteur : Marychausette ©

 

 

 

 

 

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Rédigé par Le blog sur Chatillon sur Indre

Publié dans #Marychausette en Berry

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