Henri Cosnier.Sénateur de l'Indre.Biographie 1ere partie.

Publié le 6 Février 2012

Photo de M. Henri COSNIER, ancien sénateur

 

1889-1940

COSNIER (HENRI, CHARLES),

 né le 14 juillet 1869 à Châtillon-sur-Indre (Indre), mort le 23 septembre 1932 à Châtillon-sur-Indre.

 

Député de l'Indre de 1906 à 1919.

 

Sénateur de l'Indre de 1920 à 1932.

 

Après avoir accompli son cycle secondaire au lycée de Tours, puis au lycée Charlemagne à Paris, Henri Cosnier entra à l'Institut national agronomique d'où il sortit avec le titre d'ingénieur agronome en 1889.

 

Propriétaire agriculteur à Châtillon-sur-Indre, il en devint conseiller municipal alors qu'il n'avait que 26 ans. Il accéda plus tard aux fonctions de maire adjoint, puis entra au Conseil général de l'Indre pour en être élu président, Il fut élu pour la première fois député, aux élections générales des 6 et 20 mai 1906. Il emporta le siège de la deuxième circonscription de Châteauroux, au deuxième tour de scrutin, par 6.141 voix contre 6.064 à M. Charles de Barbançois, député sortant, sur 12.312 votants. Il s'inscrivit au groupe radical-socialiste et entra dans diverses commissions spéciales, dont celle de l'hygiène publique et de l'agriculture. D'une activité débordante, il prit part à de nombreuses discussions sur : la loi de finances de l'exercice 1907, au sujet des chasses gardées (1906 et 1907), la proposition de loi relative au régime des aliénés (1907), le projet de loi concernant le mouillage des vins et les abus du sucrage (1907), les budgets des finances et de l'agriculture de l'exercice 1908 (1907), les budgets de l'agriculture et de la guerre de l'exercice 1909 (1908), le budget de l'intérieur de l'exercice 1910 (1909), le projet de loi sur les voies ferrées intéressant la France et la Suisse (1909), les propositions de loi tendant à modifier le tarif général des douanes (1909), le budget des travaux publics de l'exercice 1910 (1910), le projet de loi, adopté par le Sénat, sur les retraites ouvrières et paysannes (1910).

 

Réélu aux élections générales du 24 avril 1910, au premier tour de scrutin, par 6.398 voix contre 6.232 à M. de Barbançois, sur 12.753 votants, il siégea dans diverses commissions spéciales et notamment à celle de l'agriculture. Auteur de deux propositions de loi, la première tendant à frapper d'un droit de douane ou de consommation, à leur entrée en France, les gommes de caoutchouc brut provenant d'exploitations forestières ou de plantations situées en pays étranger (1911), la deuxième concernant le plan d'extension et d'aménagement de Paris, et, en particulier, le déclassement des fortifications (1914), il se fit entendre au cours des débats sur: les interpellations concernant les mesures à prendre au sujet des inondations (1910), les budgets des finances et de l'instruction publique de l'exercice 1911 (1910 et 1911), les budgets de l'agriculture, des postes et télégraphes et des travaux publics de l'exercice 1912 (1911), les budgets des chemins de fer, des finances et la loi de finances de l'exercice 1913 (1912), le projet de loi relatif à l'amnistie (1913), les interpellations sur les manifestations militaires qui se sont produites dans certaines garnisons (1913), le projet de loi, adopté par le Sénat, sur les voies ferrées d'intérêt local (1913), le projet de loi concernant la durée du service dans l'armée active (loi de trois ans) (1913), le projet de loi concernant l'amélioration de la situation matérielle des officiers, sous-officiers de l'armée de terre et de mer, ainsi que des militaires de la gendarmerie (1913), les budgets des travaux publics, de l'agriculture, de la guerre et des conventions de l'exercice 1914 (1914), le projet de loi relatif à l'organisation de l'enseignement professionnel agricole (1914).

 

Il retrouva son siège aux élections générales du 26 avril 1914, du premier tour de scrutin, par 6.922 voix contre 2.782 à M. Fromont, sur 11.728 votants. Membre de diverses commissions notamment de celle de l'agriculture dont il devint vice-président, puis président; de celle des comptes définitifs et des économies de Celle des marchés, et de celle de réorganisation économique, il déposa un grand nombre de propositions de loi ou de résolution concernant : les allocations aux veuves et aux enfants de mobilisés (1915), les pères de famille ayant un ou plusieurs enfants à la guerre (1915), la situation militaire des pères de famille de cinq enfants (1915), l'acquisition et l'introduction de bétail étranger sur pied (1915), le ravitaillement des troupes en légumes et fruits préparés (1915), la création de compagnies agricoles scolaires (1915), la réglementation du paiement des loyers (1915), la taxation du- blé (1916), le paiement des réquisitions, des marchés passés avec l'Etat, et des traitements, soldes, allocations et indemnités (1916), l'attribution d'une prime de 3 francs par quintal de blé récolté en France en 1917 (1916), l'octroi de permissions aux agriculteurs (1916), les mesures immédiates à prendre pour lé transport des engrais nécessaires pour les semailles d'automne (1916), la relève des unités combattantes des militaires de la réserve de l'armée territoriale des plus anciennes classes (1916), l'emploi exclusif dans la zone de l'intérieur et dans les usines travaillant pour la guerre, des hommes âgés de plus de 45 ans (1916), la création d'écoles d'apprentissage pour conducteurs de tracteurs mécaniques pour l'agriculture (1916), le ravitaillement de la population en maintenant le prix du pain à 0,45 fr le kilo (1917), les permissions des viticulteurs et des cultivateurs (1917), la restitution à la vie économique de la nation, des plus vieilles classes mobilisées (1917), l'encouragement à la repopulation par la création d'allocations spéciales et de rentes viagères pour les mères de familles nombreuses (1917). Il fut chargé de rapporter : sa proposition de loi autorisant l'acquisition et l'introduction du bétail étranger sur pied (1915) et la soutint à la tribune (1915), le projet de loi, modifié par le Sénat, autorisant l'acquisition de viandes frigorifiées (1915), la proposition de loi autorisant le Gouvernement à acquérir des viandes frigorifiées provenant des colonies françaises (1916), sa proposition de loi ayant pour objet l'attribution d'une prime de 3 francs par quintal de blé récolté en France en 1917 (1916), sa proposition de loi ayant pour objet la création d'écoles d'apprentissage pour conducteurs de tracteurs mécaniques pour l'agriculture (1916), les marchés conclus par l'Etat depuis le début de la guerre (1917), le projet de loi autorisant l'acquisition de denrées de première nécessité (1917). Il se fit entendre au cours de la discussion ; du projet de loi relatif au ravitaillement en blé et en farine de la population civile (1915), de la proposition de loi concernant les réquisitions d'avoine chez les cultivateurs (1916), du projet de loi sur la taxation des beurres et fromages (1916), du projet de loi sur la mise en culture des terres abandonnées (1916), de la proposition de loi relative au recensement des blés et farines (1916), des interpellations sur le ravitaillement (1917), de la proposition de résolution concernant les permissions des viticulteurs et des agriculteurs (1917), et il développa une interpellation sur la main-d'oeuvre nécessaire aux travaux de la moisson (1916). Pendant la durée de la guerre, il remplit les fonctions de Commissaire général à l'agriculture en Afrique du Nord et aux colonies, où il accomplit plusieurs missions...............................

 

 

Source:Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Rédigé par Ville de Chatillon

Publié dans #Histoire

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