Henri Cosnier.Sénateur de l'Indre.2 em partie.

Publié le 6 Février 2012

Photo de M. Henri COSNIER, ancien sénateur

 

 

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Aux élections générales du 16 novembre 1919 qui se déroulèrent au scrutin de liste, il prit la deuxième place de la liste d'Union républicaine qui n'eut qu'un élu. Il obtint personnellement 21.363 voix sur 66.446 votants. Mais quelques semaines plus tard, avait lieu le renouvellement sénatorial du 11 janvier 1920. Il emporta un siège au troisième tour de scrutin, par 348 voix sur 614 votants et il fut réélu au renouvellement du 6 janvier 1924, au premier tour, par 452 voix sur 605 votants. Inscrit au groupe de la gauche démocratique de la Haute-Assemblée, il siégea à la Commission de l'agriculture et à celle des affaires étrangères et de politique générale des protectorats. Auteur d'une proposition de loi ayant pour objet la modification et la stabilisation de l'heure légale française (1928), il participa aux débats concernant : les interpellations sur l'utilisation des colonies dans la crise économique de la métropole (1920), le projet de loi relatif au relèvement des taxes postales (1920), le projet de loi sur l'éducation physique et la préparation militaire obligatoires (1920), le projet de loi sur l'alimentation nationale en pain (1920), les budgets des finances, des pensions, et la loi de finances de l'exercice 1921 (1921), le projet de loi relatif à la taxe sur le chiffre d'affaires (1923), le projet de loi sur le recrutement de l'armée (1923), les budgets des finances, de la guerre, des colonies, des travaux publics et des postes de l'exercice 1923 (1923), le projet de loi relatif à la taxation des denrées alimentaires (1924), le projet de loi relatif à l'approvisionnement en blé, en farine et en pain (1924), le projet de loi sur l'amnistie (1924), le projet de loi relatif à l'approvisionnement en céréales et farines (1925), la proposition de loi concernant les locataires de bonne foi (1925), les budgets des chemins de fer, des finances et la loi de finances de l'exercice 1925 (1925), le projet de loi portant création de nouvelles ressources fiscales (1926), le projet de loi sur les loyers (1926), le projet de loi sur les baux à ferme (1927).

 

A partir de ce moment, sa santé déficiente l'empêcha de suivre les débats, et à la séance de rentrée du 25 octobre 1932, le Président Jules Jeanneney annonçait son décès au Sénat. Il était mort, un mois plus tôt, le 23 septembre 1932, dans sa propriété de La Forge-Lants, à Châtillon-sur-Indre. Il n'avait que 63 ans. Dans son éloge funèbre, le Président Jeanneney déclara : « Tout ce qu'un coeur aimant peut donner de dévouement au pays qui l'a vu naître, Henri Cosnier l'a voué et prodigué au sien. Avec quel élan joyeux, il s'employait à y développer les oeuvres agricoles, scolaires ou hospitalières, à l'en doter de nouvelles l Quelle tendresse n'a-t-il pas mise aussi à embellir son cher Châtillon, foyer de ses affections, qui demeura jusqu'à son dernier souffle, son lieu de prédilection, et où il repose. En lui, comme en tant de Français, l'amour de la petite patrie doublait puissamment l'amour de la grande. Les émouvantes funérailles qui lui ont été faites, ont attesté la gratitude des populations qu'il a scrupuleusement représentées. Elles purent adoucir la douleur de sa veuve et de sa famille. Le Sénat voudra assurément ajouter à ce témoignage, celui de sa tristesse et de son infinie sympathie.»

 

Il s'était occupé très activement de la fondation de la colonie agricole pour aliénés de Chézal-Benoît (Cher).

 

Il laissait quelques ouvrages : Les viandes frigorifiées et la question du blé; L'Afrique du Nord ; L'Ouest Africain ; et il collabora longtemps aux Annales coloniales.

 

 

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Rédigé par Ville de Chatillon

Publié dans #Histoire

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